lundi 29 septembre 2014

Echanges européens : le programme Erasmus renforcé

Rebaptisé "Erasmus +", le programme d'échanges européen Erasmus affiche des objectifs ambitieux pour la période 2014-2020 puisqu'il veut faire partir 2 millions d'étudiants, alors que 3 millions en ont profité depuis sa création en 1987. La bourse mensuelle accordée est désormais modulable en fonction du coût de la vie dans le pays d'accueil.

Il est également possible de partir pendant douze mois non consécutifs, et ce pour chaque cycle d'études (Licence, Master).
La Commission européenne va également mettre en ligne pour la fin 2014 une plate-forme linguistique. Elle permettra d'évaluer son niveau en langues et de suivre des cours gratuits

En savoir plus sur le site de l'Etudiant
http://www.erasmusplus.fr/

vendredi 26 septembre 2014

Francis Ginestet, Président d’Horti FM : Créer des liens entre les différents métiers

Le festival Seve est organisé par Horti fM, une association créée en février 2013. Ce collectif de professionnels et de passionnés d’horticulture, conscient du retour de la nature en ville, souhaite encourager et accompagner ce mouvement.

Comment fonctionne l'Horti FM ?

Festival SEVE À MONTPELLIER « Un jardin pour tous , un jardin en tout lieu »

Les sens seront en éveil lors du festival SEVE de Montpellier. Il comblera les amateurs de jardins et de nature en quête de bonnes idées. Dix scènes végétales, réalisées par des professionnels, seront à contempler. SEVE veut surprendre et donner envie de plantes.

C’est à l’automne que se prépare le jardin avant la période hivernale. C’est pourquoi la première édition du festival SEVE, Scène d’expression végétale éphémère, se déroulera les 27 et 28 septembre à Montpellier, au parc de Grammont. Cette manifestation grand public est dédiée aux végétaux, aux paysages et aux jardins.

SEVE en détail

jeudi 25 septembre 2014

Recherche d'emploi : pas d'informations inutiles sur votre CV

Les recruteurs prennent environ six secondes pour vérifier que votre profil correspond à celui qu'ils recherchent. Alors, ne les noyez pas dans les détails.

A l'adresse ci-dessous, le Journal du Net recense les informations qu'il n'est pas forcément utile de rappeler sur un CV : votre job d'été dans un fast-food, votre situation familiale ou un passe-temps sans rapport avec le poste proposé. Evitez également d'afficher vos ambitions de salaire et de citer des personnes en références, surtout si elles ne sont pas prévenues qu'un futur employeur risque de les appeler. Ces deux sujets seront abordés en entretien.

JDN : 15 infos à bannir de votre CV

mercredi 24 septembre 2014

Optimisme au travail : Et pourquoi pas la conviviale attitude ?

Lutter contre la morosité au travail : telle est la démarche de l’association « La conduite conviviale ». Ce concept original est le fruit d’observations et d’expériences menées sur le terrain.

La « conviviale attitude » c’est quoi ? Une démarche personnelle qui consiste à prendre soin : de soi pour améliorer sa vie au travail, des autres afin de générer des relations bienveillantes entre collègues, mais aussi de la planète pour minimiser son empreinte environnementale. Le principe est le suivant : « Pour que les choses changent autour de soi, il faut changer sa propre attitude dans son entreprise, au poste auquel on est, et avec ses collègues. »

Comment mettre en avant la convivialité ?

Confédération des coopératives vinicoles de France : Coopérative : un modèle attractif

Le 42e Congrès des vignerons coopérateurs de France s’est tenu en ce début de mois de juillet 2014. Ce rendez-vous annuel a rassemblé les représentants des caves coopératives viticoles. L’occasion pour la CCVF de réfléchir sur l’actualité et les enjeux de la coopération vinicole.

Comment fonctionne les coopératives ?

mardi 23 septembre 2014

Coopérative laitière : Laïta investit 80 M€ dans les ingrédients laitiers secs

L’entreprise coopérative laitière Laïta va investir 80 millions d’euros dans les ingrédients laitiers secs sur deux ans. L’objectif ? Capter la croissance en valeur ajoutée des marchés nationaux et internationaux. Le projet va se matérialiser par la création d’une centaine d’emplois directs.

Née en 2009 du regroupement des activités laitières des coopératives Even, Terrena et Triskalia, Laïta a annoncé le 20 mai la réalisation d’un plan de développement de 80 millions d’euros supplémentaires sur deux ans dans les ingrédients laitiers secs, en plus de ses investissements courants. Cet investissement concerne de nouveaux équipements industriels sur les sites Laïta répartis sur le territoire du Grand Ouest. L’élément phare sera la création d’une tour de séchage mixte (poudre de lait premium et lait infantile), d’une capacité de 30 000 tonnes à Créhen (Côtes-d’Armor), projet auquel est adossée la création
d’un atelier de boîtage pour lait infantile.


Découvrez la coopérative laitière Laita

Partenariat BASF-Isara : « Rapprocher les mondes de l’entreprise et de la formation »

BASF et l’Isara-Lyon ont signé une convention de partenariat en fin d’année 2013.

Objectif affiché : développer le lien entre l’entreprise et l’enseignement supérieur.

En novembre 2013, Bertrand Debret, directeur agriculture durable et communication de BASF, et Pascal Desamais, directeur général de l’Isara-Lyon, ont signé une convention de partenariat. L’agrochimiste et l’école d’ingénieurs en agriculture, tous deux en région lyonnaise, s’engagent sur le développement de projets techniques et scientifiques pour une agriculture innovante et durable, la formation aux nouvelles compétences en matière d’agriculture durable et l’employabilité des jeunes diplômés : « Notre souhait commun est de développer le lien entre l’entreprise et l’enseignement supérieur. Nous souhaitons nous rapprocher de l’enseignement agricole pour pouvoir mieux percevoir et faire part des profils dont nous aurons besoin dans le futur, explique Bertrand Debret. Lors des forums auxquels nous participons, les étudiants sont souvent surpris de la diversité des fonctions existant au sein d’une entreprise comme la nôtre, avec des profils “classiques” d’agronomes, de marketing et de commercial, mais aussi des profils très pointus d’expert en biodiversité, en réglementation, ou de chercheurs. »

Convention de partenariat entre l'Isara-Lyon et BASF

lundi 22 septembre 2014

12 éme Salon de l'Emploi : Les Jeunes Pousses de Chateaurenard le 16 Octobre 2014

   12ème Salon de l'Emploi : Les Jeunes Pousses de Chateaurenard le 16 Octobre 2014




Le salon de l'emploi des Jeunes Pousses de Chateaurenard (13) se déroulera le :

JEUDI 16  OCTOBRE de 9h00 à 16h30
sur le MIN de Chateaurenard (13)


L'APECITA vous recevra sur son stand pour des conseils orientation et emploi en lien avec l'agriculture, l'agroalimentaire et l'environnement.

Brasserie de Vézelay : Des Bavaroises en Bourgogne

La brasserie de Vézelay est née en 2012. L’entreprise emploie sept salariés et produit 1 800 hl de bière. Des bières bio artisanales de haute fermentation, non filtrées et non pasteurisées.

Découvrez la brasserie de Vézelay

LES COMPÉTENCES « Identifier ses compétences donne confiance »

L’Apecita propose différents bilans depuis bientôt dix mois. Margaux Coufleau dresse le portrait d’une partie évoquée pour identifier ses compétences professionnelles… mais pas seulement.

Analyser ses compétences permet à tout un chacun de mieux se connaître, de prendre du recul sur ce que toutes ses expériences professionnelles ou personnelles ont apporté mais aussi de se remotiver pendant des périodes de doutes.
 Lors d’une phase de recherche d’emploi mais aussi lorsqu’on envisage de changer de travail, qui ne s'est jamais dit : « Je ne sais pas ce que je sais faire. » C’est en identifiant ses compétences qu’on se rend compte qu’on est loin d’être incompétent ! Il est alors est plus facile de se « vendre » sur son CV ou lors d’un entretien. Vous avez plus d’assurance. Face à un recruteur, avoir identifié ses compétences et être conscient de son potentiel créent de la légitimité pour postuler et être retenu au poste convoité.

Comment identifier ses compétences ?

dimanche 21 septembre 2014

Nor-Feed Sud : Une PME angevine crée une filiale au Maghreb

Alors que la consommation et la production de lait et de viande croissent régulièrement en Algérie, la PME française Nor-Feed Sud, née il y a dix ans à Angers, vient d’y créer sa première filiale étrangère. Olivier Clech, co-gérant de Nor-Feed Sud, revient sur la genèse et les objectifs de ce partenariat.

En 2010, un stagiaire de notre société encourage la rencontre entre le Dr Mohamed Hammoudi, son professeur principal à l’Institut vétérinaire de Tiaret en Algérie, et Pierre Chicoteau, fondateur et co-gérant de Nor- Feed Sud 1. Mohamed Hammoudi exerce parallèlement une activité de distribution de produits vétérinaires. Alors qu’il a remarqué que les Algériens tendent à s’orienter vers des produits plus naturels en élevage, il est particulièrement intéressé par nos travaux et nos produits.

Nor Feed Sud et sa filiale au Maghreb

Léa Gibert, en bilan de compétences à l’Apecita Pays de la Loire : Éloge de la persévérance

Quand on aime s’occuper des animaux, mais que l’on n’est pas vétérinaire, comment faire de sa passion un métier ? 

À sa manière, Léa Gibert tente de résoudre la quadrature du cercle.

Le parcours de Léa Gibert

samedi 20 septembre 2014

"L’agriculture recrute !"

Le secteur agricole compte parmi les plus importants employeurs nationaux et rencontre pourtant une problématique majeure : trouver et attirer des compétences là où se situent les entreprises agricoles

À travers la Bourse de l’emploi agricole, l’Anefa favorise la rencontre entre les postulants et les employeurs du secteur. Elle occupe également une place de choix pour la promotion des métiers et des formations de l’agriculture. 

Bernard Gardes a pris récemment la place de secrétaire général de l’Anefa. Il adhère au Syndicat national des cadres d’entreprises agricoles (SNCEA/ CFE-CGC) et représente ainsi le collège « salariés » de l’Anefa.

L'Anefa, c'est quoi ?

Cave coopérative de Gigondas (84) : Acquérir pour ne pas subir

Pour maintenir le potentiel de production des caves coopératives et pour assurer le renouvellement des générations de viticulteurs, le conseil régional de Paca, la Safer et Coop de France Alpes Méditerranée ont créé un partenariat. 

Deux jeunes adhérents de la cave de Gigondas ont bénéficié de ce dispositif. Pour eux, la coopérative a acheté deux hectares de vignes.

La cave coopérative de Gigondas en détail

vendredi 19 septembre 2014

Lancement de la campagne : Manger Bio et Local c'est l'Idéal ®



Lancement de la campagne : Manger Bio et Local c'est l'Idéal ® en Midi-Pyrénées


Septembre 2014, le réseau des producteurs bio français organise une campagne nationale pour rappeler l’importance d’une production et d’une consommation de produits agricoles bio et locaux.
Du 19 septembre au 14 octobre, les groupements de producteurs bio du réseau FRAB Midi-Pyrénées (Fédération Régionale de l’agriculture biologique) vous donnent à voir la diversité des possibles pour "Manger Bio et Local".
 
Tous les événements de Manger Bio et Local c'est l'idéal ® en Midi Pyrénées sur : www.biomidipyrenees.org - www.bioetlocalcestlideal.org

Sébastien Ducroquet : Augmenter la productivité de l’arachide en Guinée

Pour commencer sa carrière professionnelle, Sébastien Ducroquet a quitté le nord de la France pour partir en Guinée en février 2013. Le pari était osé. 

Sa mission aussi : relancer la production d’arachides et accompagner techniquement les paysans. L’objectif est d’approvisionner l’usine d’une capacité de 50 000 tonnes, remise à neuf en 2012.

Découvrez le parcours de Sébastien Ducroquet

Drive fermier d’Aurillac : Du producteur au coffre du consommateur

Neuf producteurs fermiers du Cantal ont mis en ligne au printemps 2014 un site collectif 1 sur lequel ils vendent leurs légumes, viandes, fromages, yaourts, oeufs, leur miel, leur charcuterie… 

Les consommateurs peuvent passer commande jusqu’au mercredi minuit. Ils retirent leurs paniers le vendredi après-midi au drive fermier d’Aurillac. Les premiers résultats encouragent le groupe à aller plus loin.

Comment fonctionne le Drive Fermier d'Aurillac ?

jeudi 18 septembre 2014

Nathalie Ducrest, Schippers France De la logistique au secteur de l’élevage

Les virages sont possibles dans une carrière professionnelle… Nathalie Ducrest est devenue technico-commerciale dans une entreprise spécialisée dans la vente de matériel d’élevage et de solutions techniques après plusieurs années d’expérience dans le secteur logistique.

Après l’obtention d’un bac scientifique et d’un deug de biologie, j’ai intégré un IUP pour une formation professionnalisante « génie biologique appliqué à l’agroalimentaire ». J’ai ensuite obtenu, à l’université de Tours, un master « productions animales, environnement, hygiène et qualité », une spécialité professionnelle qui a pour but de pourvoir en cadres qualifiés les secteurs agronomiques et agroalimentaires. Puis j’ai complété ce parcours de formation par des formations professionnelles courtes (techniques de vente, anglais, tableaux de bord en production…) afin de gagner en compétences et en professionnalisme.


Découvrez le parcours de Nathalie Ducrest

Isagri : La Chine, el dorado du logiciel porcin

Aujourd’hui présent dans une vingtaine de pays, le logiciel d’Isagri destiné aux producteurs porcins tente de se créer une place sur le marché chinois. Un marché porteur car le pays est producteur de la moitié des porcs mondiaux.

La société Isagri s’est lancée dans la mise au point d’un logiciel destiné à la filière porcine en 1985. Depuis, c’est une vingtaine de pays qui sont concernés par la commercialisation de ce logiciel traduit dans une dizaine de langues. Un succès dû en grande partie à cette volonté de collaborer avec tous les acteurs de la filière et notamment avec l’Ifip (Institut du porc). Joseph Colas, directeur commercial au sein du groupe Isagri en charge de la filière porc, précise : « La construction du logiciel est basée sur le cahier des charges GTTT (gestion technique des troupeaux de truies) et GTE (gestion technico-économique) de l’Ifip. C’est le gage de notre sérieux ! »

Isagri et son logiciel porcin 2014

mercredi 17 septembre 2014

Vital Concept : L’expérience reste une valeur sûre

Le savoir est très utile, mais l’expérience du terrain est encore mieux. C’est en tous les cas ce qu’a privilégié Vital Concept dans le recrutement du responsable de son showroom. Un quinquagénaire y a pris place.

À 56 ans , Jean-Jacques Baron a été recruté par la société Vital Concept au mois de mars 2014 après sept mois de chômage. Il est désormais responsable du showroom de l’enseigne et a signé un contrat à durée indéterminée. Un CDI qui n’est pas étonnant au regard de l’effectif de Vital Concept. « 95 % des 130 salariés de l’entreprise sont en CDI, souligne Gaël Beillard, responsable commercial chez Vital Concept. Les cinq pourcents restants sont des remplacements de congés maternité ou maladie. Nous souhaitons fidéliser nos salariés. Pour cette raison, nous leur proposons un CDI dès que possible. »

Vital Concept en détail

Plateforme Recherche et Développement : le Travail sur-mesure

La plateforme recherche et développement du Space 2014 est consacrée au travail sur-mesure avec pour ambition d’apporter des réponses sur les choix d’organisation de l’exploitation. 

Les experts des chambres d’agriculture accompagnés de témoins « éleveurs » exposeront les différentes solutions possibles pour chaque cas.

Space 2014 : C'est quoi la plateforme Recherche et Développement ?

mardi 16 septembre 2014

Développement agricole : conseiller agricole

Qu’il exerce dans une chambre d’agriculture, une organisation professionnelle agricole, une coopérative ou dans une association agricole, le conseiller agricole intervient sur de nombreux domaines.

Le métier de Conseiller agricole en détail

Quel marché de l’emploi dans la filière de l’élevage ?

Les filières d’élevage représentent un fort potentiel d’emploi et offrent une très large palette de métiers. On peut distinguer les métiers directement liés à la production comme les responsables d’élevage, les agents d’élevage, les gaveurs, les bergers… On trouve ensuite les métiers annexes notamment en lien avec la santé des animaux (soigneur, pédicure, vétérinaires…) ou avec l’encadrement et le conseil (inséminateur, conseiller en productions animales, contrôleur de performances…). Sans oublier les postes à vocation commerciale comme le technico-commercial en aliments du bétail, ou le métier de formateur.

De très spécialisés (aviculture par exemple) à complémentaires (polyculture-élevage herbivore), les élevages génèrent des besoins en main-d’oeuvre spécifiques, un réel niveau de technicité et de qualification. Les métiers de la filière sont généralement accessibles par des formations du niveau CAP à la licence professionnelle, voire au diplôme d’ingénieur. Pour les postes directement liés à la production, les diplômes les plus recherchés sont le Capa et le bac pro. En revanche, dans les métiers du conseil et de l’encadrement, on recherchera plutôt des titulaires d’un BTS ou d’une licence pro. Pour la gestion de projet ou les postes en lien avec les stratégies de filière, les choix se portent plus volontiers sur les niveaux I (ingénieur ou master économie/gestion par exemple).

Le marché de l'emploi dans le secteur de l'élevage en détail

Du 16 au 19 septembre : le space fait fi de l’embargo

Pour sa 28e édition, le Salon international des productions animales devrait battre son record d’affluence. Et ce, malgré un contexte international tendu, suite à l’embargo russe.

Comme chaque année, le Space propose aux exposants de participer au concours Innov’Space qui récompense les nouveautés permettant d’améliorer les performances technico-économiques, sanitaires et environnementales des élevages, et aussi les conditions de travail des éleveurs.

Pour les exposants, c’est un moyen de promotion pour les produits, équipements ou services qu’ils présentent pour la première fois à l’occasion de notre Salon.
Quant aux visiteurs, c’est une source d’améliorations techniques et économiques importantes pour la modernisation des élevages.

Le Space 2014 en détail

samedi 13 septembre 2014

Adrianor : Une expertise alimentaire : de l’idée au produit

L’Adrianor accompagne les entreprises de l’agroalimentaire depuis plus de 20 ans. En 2014, de nouveaux investissements ont permis de renforcer son accompagnement auprès de ses adhérents. 
Ainsi, les produits imaginés peuvent être fabriqués dans cette nouvelle usine. Par exemple, le concept d’une pâte prête à cuire pour l’apéritif, imaginé par deux étudiants de l’Université d’Artois, sortira de cette ligne de production en septembre.

Adrianor en détail

vendredi 12 septembre 2014

Insertion professionnelle : Toujours de la place pour les diplômes supérieurs

Si les vétérinaires ont un avenir tout tracé ou presque, celui des diplômés des établissements d’enseignement supérieur agronomique ont un panel de possibilités bien plus large. Entre les services et l’industrie, les postes à pourvoir sont aussi divers que variés. 

Tous les ans, les établissements d’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et paysager interrogent leurs anciens élèves quant à leur insertion professionnelle. Dix huit écoles publiques et privées réalisent ces enquêtes afin de connaître le devenir de leurs diplômés à court et à moyen terme. 
Le taux de réponses varie en fonction des années mais reste relativement important. Qu’il s’agisse des diplômés de la promotion 2011 ou 2012, les docteurs vétérinaires ont le plus bas taux de réponses avec 69,1 % des personnes sollicités. 
Les diplômés de l’enseignement supérieur agronomique ont été 83,5 % à répondre en 2012. Les derniers chiffres disponibles datant de la promotion 2012, il s’avère que les diplômés de l’enseignement supérieur agronomique étaient un peu plus de 61 % à exercer une activité professionnelle au moment de l’enquête en février 2013. Un peu plus d’un dixième de cette promotion a préféré poursuivre des études dont une part non négligeable préparait une thèse. D’autres préparaient un master, se sont inscrits en Mastère spécialisé ou en formation universitaire.

L'insertion professionnelle pour les diplômes supérieurs

jeudi 11 septembre 2014

Filière asine : La filière asine, bon élève

La France compte sept races d’ânes. La filière est en croissance : les utilisations de l’âne sont variées et vont de la randonnée à la production de lait d’ânesse. Elles se développent également en horticulture et maraîchage.

Découvrez la filière de l'âne

Afdi : "Des échanges pour consolider l’existant"

Présente dans quinze pays du Sud, l’AFDI – Agriculteurs français et développement international – soutient les initiatives de 70 organisations agricoles dans
leur développement.

L’AFDI aura 40 ans en 2015. Elle a été créée en 1975 par quatre organisations professionnelles françaises : la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), les Jeunes Agriculteurs (JA), l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) et la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du Crédit Agricole (CNMCCA). 

Sensibilisées par le drame de la sécheresse que subissaient les pays d’Afrique Subsaharienne au milieu des années 1970, les organisations professionnelles se sont mobilisées autour d’une valeur essentielle qu’est la solidarité. Mais l’AFDI n’est pas une association caritative. Il s’agit d’une organisation de développement agricole. Nous travaillons en partenariat avec les organisations agricoles françaises et celles des pays en développement. Avec ce réseau, nous contribuons aux échanges entre paysans, entre techniciens et entre responsables de structures.

Gérard Renouard Président de l’AFDI – Agriculteurs français et développement international présente l'AFDI

FARM : Penser et agir avec les agriculteurs africains

Promouvoir des agricultures familiales performantes, tel est l’objectif de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (Farm). 

Présente principalement en Afrique de l’Ouest, elle se définit comme un laboratoire d’idées et d’actions au service du développement agricole et rural des pays du Sud. Convaincue que les filières agroalimentaires peuvent être un moteur pour la croissance économique et l’emploi, Farm s’investit, au Bénin, au Mali, au Burkina Faso, et au Maroc, dans des projets pilotes pour soutenir les agriculteurs. Mais elle mise surtout sur le concept de « think tank ». En français, on parlera de laboratoire d’idées.
En d’autres termes, Farm produit des études qu’elle publie régulièrement et organise différents événements pour faire avancer les débats sur le développement agricole et rural dans les pays du Sud.

Les missions de Farm

Projets régionaux de l’enseignement agricole : La formation agricole au diapason des territoires

L’agriculture évolue, l’enseignement agricole aussi. Les directives nationales donnent le ton. Mais les Draaf se doivent de décliner ces évolutions en fonction des réalités des établissements régionaux et surtout du contexte et des enjeux territoriaux. 

Le projet régional de l’enseignement agricole (PREA) constitue le plan stratégique de l’enseignement agricole dans la région. À ce titre, il doit décliner la politique nationale de l’enseignement agricole et les modalités de sa mise en oeuvre locale. 

Cette déclinaison doit couvrir l’ensemble des missions confiées par la loi (voir encadré ci-contre) mais aussi s’inspirer des objectifs de développement liés à de nouvelles politiques ministérielles, interministérielles ou de plans sectoriels comme le Grenelle de l’environnement, le plan Agribio…

Le projet régional de l'enseignement agricole en détail

mercredi 10 septembre 2014

Équithérapie : Le cheval pour soigner

L’équithérapie « utilise » le cheval comme « outil » dans la thérapie. Vecteur de communication et de sensation, la plus belle conquête de l’homme est un allié précieux pour les soignants et les professionnels de la médiation équine. 

Le cheval ne laisse pas indifférent : spontanément, on a envie de le toucher, de lui parler, de le monter. Cette attirance est exploitée en équithérapie : le but n’est pas d’enseigner l’équitation à des enfants ou des adultes ayant des difficultés, qu’elles soient d’ordre moteur ou psychologique, mais de se servir du cheval comme « outil » dans la thérapie. Les séances sont individuelles ou collectives en fonction des objectifs recherchés. Elles débutent dès la première mise en contact avec l’animal : aller le chercher au pré, le brosser, le seller… sont des étapes tout aussi importantes que de monter à cheval. 
 Elles permettent d’aider des personnes souffrant de difficultés variées : enfant hyperactif, en échec scolaire, ou ayant subi des attouchements sexuels, autiste, trisomique… Le corps du cheval est utilisé comme vecteur de communication. Il permet d’introduire un « tiers » neutre dans la relation entre le patient et le thérapeute. Celui-ci se sert également de l’effet « apaisant » dégagé par les équidés. Fréquemment, le comportement des personnes violentes est radicalement différent vis à vis du cheval.

Découvrez l'équithérapie

La conchyliculture emploie près de 18 000 personnes

Selon le deuxième recensement de la conchyliculture française, 2 900 entreprises commercialisent en 2012 des produits conchylicoles, soit 24 % de moins qu’en 2001.

Depuis 2001, la production conchylicole a globalement diminué de près de 15 % en volume pour s’établir à 160 000 tonnes en 2012. Cette baisse s’explique notamment par le repli marqué de la production d’huîtres creuses,dans un contexte de surmortalités du naissain de captage naturel d’huîtres creuses depuis 2008.
A contrario, avec plus de 77 000 tonnes en 2012, la production de moules a augmenté de 5,4 % depuis 2001. Le chiffre d’affaires global des entreprises conchylicoles s’élève à 876 millions d’euros en 2012.

En 2012, la conchyliculture a employé près de 18 000 personnes, représentant l'équivalent de 8 574 emplois à temps plein (ETP). Les effectifs ont diminué de près de 18 % entre 2001 et 2012, à un rythme proche de celui du nombre d'entreprises.
De ce fait, le nombre moyen de salariés par entreprise reste globalement stable, à trois ETP. Avec 5 000 personnes et plus de 48 % des ETP, la main d’oeuvre familiale est la principale source de travail des entreprises conchylicoles. Mais cette dernière régresse au profit des salariés non familiaux.

École d’ingénieurs : Ingénia fête ses 20 ans

Créée en 1994, Ingénia est le service emploi/carrière de quatre associations d’ingénieurs pour l’alimentation, l’agriculture, l’agro-industrie, l’environnement et le paysage.

Ingénia fête cette année ses 20 ans. « Le chemin de la réussite et du succès de notre organisme s’est instauré au début des années 1990, explique Isabelle Varga, responsable emploi/carrière d’Ingénia. À cette époque, le marché de l’emploi cadre connaissait une chute significative du nombre des recrutements. Nos métiers et secteurs d’activités ne faisant pas exception à la règle, les présidents des associations d’ingénieurs en agriculture, sous la férule de la Fesia, décidèrent fin 1993 la création d’un véritable service emploi/carrière commun aux cinq associations (Purpan à Toulouse, Esa d’Angers, Isa
de Lille, Isara de Lyon et Isab à Beauvais). » Lorsqu’Ingénia voit le jour en 1994, les cinq associations regroupaient alors 12 000 ingénieurs.


Isabelle Varga, responsable emploi/carrière, revient sur ces vingt dernières années qui ont vu les services d’Ingénia s’étoffer.

Ingénia en détail

mardi 9 septembre 2014

Une offre de formation cohérente avec le marché de l’emploi équin

Il faut tout d’abord distinguer les différents « mondes » de la filière : le sport-loisir, le secteur des courses et celui de l’élevage. 

En 2013, Équi-ressources a collecté 1 520 offres d’emploi et plus de 300 offres de stages. 70 % de ces offres d’emploi étaient concentrées autour de sept métiers : moniteur d’équitation, cavalier d’entraînement, accompagnateur de tourisme équestre, palefrenier, assistant d’élevage, cavalier soigneur et lad-driver ou lad-jockey. 
Globalement, le secteur du sport-loisir représente 36 % du marché de l’emploi suivi de près par celui des courses (34 %). 
On peut également parler des métiers annexes comme les emplois dans le domaine de la santé animale (vétérinaire, ostéopathe, dentiste…), du commerce (vendeur de produits équins…) ou encore de l’animation de la filière (chargé de projet, chargé de communication…).

Le marché de l'emploi dans la filière équine

Confédération des Coopératives vinicoles de France : Coopérative un modèle attractif

Le 42e Congrès des vignerons coopérateurs de France s’est tenu en ce début de mois de juillet 2014. Ce rendez-vous annuel a rassemblé les représentants des caves coopératives viticoles. L’occasion pour la CCVF de réfléchir sur l’actualité et les enjeux de la coopération vinicole.

Comment fonctionne une coopérative ?

lundi 8 septembre 2014

Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) : Les certifications professionnelles reconnues par l’État en quelques clics

Le RNCP répertorie tous les diplômes et titres à finalité professionnelle reconnus par l’État, et accessibles via la formation initiale, continue ou la validation des acquis de l’expérience. Il comprend plusieurs milliers de fiches qui décrivent autant de certifications, notamment sur le plan des compétences.

Chargée de mission au secrétariat de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP), Brigitte Dumas instruit des dossiers présentés par des organismes qui souhaitent faire enregistrer au RNCP les titres ou diplômes qu’ils délivrent. « Cet enregistrement se concrétise par l’édition d’une fiche dans le répertoire, explique-t-elle. La certification professionnelle 1 que l’organisme délivre est ainsi reconnue par l’État. » Quatre principaux critères sont requis pour satisfaire les conditions fixées pour l’enregistrement. « La certification doit répondre à des besoins en compétences sur le marché du travail, décrit Brigitte Dumas. Elle doit par ailleurs bien conduire au métier décrit, et donner la possibilité de s’insérer : des informations relatives à l’insertion professionnelle de titulaires de cette certification pour trois promotions au minimum doivent ainsi figurer dans le dossier de demande d’enregistrement. Cela permet de vérifier a posteriori la réalité de l’insertion.

Comment fonctionne le RNCP ?

Le bio représente 5,4 % de la SAU européenne

D’après une synthèse publiée par la Commission européenne, l’agriculture biologique a gagné 500 000 nouveaux hectares chaque année en Europe. En 2011, l’Union européenne comptait 9,6 millions d’hectares de terres agricoles biologiques contre 5,7 millions en 2002.

Malgré cette augmentation significative, les surfaces cultivées en bio ne représentent que 5,4 % de la SAU européenne. La majorité des exploitations biologiques (83 %) et des surfaces cultivées (78 %) sont situées dans les États membres qui ont adhéré à l’UE avant 2004, pays où la législation nationale et européenne a contribué à stimuler le développement de ce secteur. Les pays qui ont rejoint l’UE depuis 2004 ont quant à eux enregistré un taux de croissance annuel de 13 % de leur superficie biologique entre 2002 et 2011 et ont presque vu leur nombre d’exploitations bio décupler entre 2003 et 2010. Sur la plus haute marche du podium, en 2011, on retrouvait l’Autriche avec 19,6 % de sa SAU conduite selon le cahier des charges biologique, suivi par la Suède (15,4 %), l’Estonie (14,2 %) et la République Tchèque (11,4 %).
Avec 3,6 % de sa SAU en bio, la France se situe à la 19e place, sous la moyenne européenne. Le pâturage permanent représente la plus grande part de l’agriculture biologique européenne (45 %), suivi par les céréales (15 %) et les cultures pérennes (13 %).La production animale ne représente qu’1 %.

Emplois saisonniers : La coopération agricole lutte contre les idées reçues

Dans un récent communiqué, la coopération agricole a souhaité mettre en avant son rôle fort dans l’emploi saisonnier.
Chaque année, les 3 000 entreprises coopératives agricoles françaises embauchent en effet près de 15 000 travailleurs saisonniers, pour des contrats durant pour la plupart entre un et trois mois, dans des filières variées (métiers du grain, fruits et légumes, viticulture, lait, viande…).
Contrairement à ce que l’on peut penser, les emplois saisonniers dans la coopération agricole ne visent pas que les plus jeunes, puisque près de 37 % des emplois saisonniers concernent les plus de 40 ans. « Loin des idées reçues sur le recours systématique à une main-d’oeuvre étrangère, les coopératives agricoles recrutent leurs travailleurs saisonniers, à une très grande majorité (97 %), dans leur bassin local ou régional », tiennent à préciser les coopératives. Et d’ajouter : « Preuve de l’intérêt des travailleurs pour le secteur coopératif agricole, l’essentiel du recrutement est composé chaque année de personnes ayant déjà travaillé au sein de la coopérative agricole. Ainsi, en moyenne, un saisonnier signe deux contrats de travail par an au sein de la coopérative. Avec des offres d’emploi qui peuvent s’étaler tout au long de l’année, les coopératives offrent aux populations locales des perspectives d’emploi à long terme. » 
À noter que les coopératives veillent à l’intégration de leurs salariés, puisque 80 % d’entre elles offrent aux travailleurs saisonniers un dispositif d’accueil dans l’entreprise. De plus, 84 % d’entre eux reçoivent une formation pendant leur contrat.

mercredi 3 septembre 2014

Forum Open Agrifood Orléans : l’économie responsable selon la filière agricole

Les 20 et 21 novembre prochains, toute la filière a rendez-vous à Orléans pour la première édition de l’Open agrifood Orléans. Un événement d’ambition internationale qui se présente comme une plateforme d’échange sur les bonnes pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale. En route vers la troisième révolution agricole et alimentaire.

Open Agrifood Orléans en détail