lundi 28 mars 2016

Concours d'accès aux écoles agronomiques et vétérinaires : Compétences et diversité

Au fil des dernières années, le concours d’accès aux écoles agronomiques et vétérinaires a été modifié pour être en phase avec les réformes des programmes de l’Éducation nationale. Les candidats sont avant tout jugés sur leurs compétences. Les nouvelles modalités du concours visent aussi à favoriser la diversité des profils et la mixité sociale.

« La réforme des lycées a modifié les enseignements. Les programmes des classes préparatoires et les épreuves et modalités du concours d’accès aux écoles ont donc logiquement évolué en fonction. L’esprit de cette réforme est de mettre en avant les compétences des jeunes et leur capacité à mobiliser les nombreuses informations auxquelles ils ont aujourd’hui accès », explique Françoise d’Epenoux, chef du bureau des formations de l’enseignement supérieur du ministère de l’Agriculture. « La réforme du concours a eu pour objectif de donner sens à ces évolutions, en faisant un peu moins de place à la restitution des connaissances et en évaluant les compétences attendues à l’entrée dans les écoles agronomiques et vétérinaires ».

En détail le concours d'accès aux écoles agronomiques et vétérinaires

dimanche 27 mars 2016

Petit-déjeuner métier : La recherche et l’expérimentation étudiées au microscope

Pour la deuxième fois, l’Apecita Nord – Pas-de-Calais – Picardie a organisé une rencontre informelle entre professionnels et candidats intéressés. Fabrice Courtin, directeur des opérations de prestations spécifiques chez Antédis, et Éric Hanocq, ingénieur de recherche et directeur d’unité à l’Inra, ont accepté de parler de leur secteur d’activité et de leur métier.

Le « petit-déjeuner métier » est une « spécialité » de l’Apecita Nord – Pas-de-Calais –Picardie. Lors d’une matinée, des candidats peuvent rencontrer, hors entretien d’embauche, des professionnels d’un domaine particulier pour en savoir plus sur leur métier et secteur d’activité. La connaissance des métiers et l’aide à l’orientation figurent parmi les principales missions de l’Apecita.

Petit déjeuner Laboratoire en détail

samedi 26 mars 2016

Monosem : Le spécialiste du semoir monograine

À la fin de la seconde guerre mondiale, Edmond Ribouleau, forgeron à Largeasse dans les Deux-Sèvres, s’intéresse notamment aux problèmes de repiquage du chou et du tabac. 

Près de 70 ans plus tard, Monosem est leader sur le marché français du semoir monograine. Aujourd’hui, l’entreprise est également résolument tournée vers l’export, qui représente 70 % de la production. On compte 70 pays dans lesquels sont distribués les semoirs Monosem. L’entreprise familiale fondée en 1948 par Edmond Ribouleau a su évoluer au fil du temps. Au début des années 2000, Caroline et Dominique Bergère ont succédé à Michel Ribouleau à la tête du groupe, ce qui fait de Caroline la troisième génération de Ribouleau en place...

Pour en savoir plus sur l"entreprise Monosem

vendredi 25 mars 2016

Processus d’embauche : L’Apecita se lance dans la graphologie

« Écris-moi une lettre, je te dirais qui tu es », c’est un peu le concept de la graphologie. Cette nouvelle prestation de l’Apecita est proposée aux entreprises en complément des entretiens d’embauche et des tests de personnalité. L’occasion pour les recruteurs de confronter leurs impressions à une tout autre approche des candidats.

En 2015, l’Apecita a ajouté une nouvelle corde à son arc : la graphologie. Cette prestation d’analyse de l’écriture manuscrite est avant tout proposée aux recruteurs pour le moment. Toutefois, une utilisation future pour les bilans de compétence des candidats n’est pas exclue. L’idée de ce nouveau service revient à Olivier Gloker, chargé de mission au siège de l’Apecita, qui a décidé de se former spécialement sur le sujet : « De mon point de vue, la graphologie peut être utile aux trois publics de l’Apecita à la fois : les employeurs, les candidats et les jeunes qui se posent des questions sur leur orientation ». Pour ce consultant en évolution professionnelle, la graphologie est à l’origine une curiosité personnelle. Une nouvelle compétence utile aux différentes missions dont il est en charge, notamment le développement des bilans de compétences, dans une équipe de quatre conseillers bilan. Dans un autre registre, il s’occupe également des relations avec la direction générale de l’enseignement et de la recherche et des partenariats spécifiques avec Agrica, l’Apec ou Pôle emploi par exemple.

Comment fonctionne la graphologie ?

jeudi 24 mars 2016

"Arboriculture fruitière : comme les superficies, les recrutements diminuent"

La filière arboricole emploie chaque année 200 000 salariés en moyenne, dont 85 % de saisonniers et 15 % de salariés permanents.

Pour Stéphanie Prat, chargée de mission emploi et juriste en droit social à la Fédération nationale des producteurs de fruits, si les besoins en recrutement sont là, « les trésoreries des producteurs restent exsangues après des années difficiles »

Stéphanie PRAT présente la filière arboricole

mercredi 23 mars 2016

Baptiste Lesage, apprenti paysagiste : De la fac à l’apprentissage

Après deux années passées à la faculté de biologie, Baptiste Lesage décide à 21 ans de changer de voie et entreprend de passer un bac pro paysage par apprentissage au CFA de Blois (41).

Convaincu par ce métier et par l’intérêt de l’apprentissage, il poursuit aujourd’hui par un BTS aménagements paysagers, à nouveau par alternance.

Découvrez son parcours

jeudi 3 mars 2016

Un nouveau look pour le site Agrorientation de l’Apecita !

A la recherche d’une formation, d’un établissement, d’un métier ?

Le nouveau site www.agrorientation.com de l’Apecita permet aux personnes à la recherche d’une nouvelle orientation de trouver très facilement la formation la plus adaptée en fonction de ses centres d’intérêt, du métier souhaité, de la région… tout en se géolocalisant !

Le site www.agrorientation.com recense toutes les formations scolaires, continues ou par apprentissage dans les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement dispensées par les établissements publics ou privés.
Elles vont du niveau Capa au niveau Bac+5, qu’elles soient diplômantes ou qualifiantes, et plus de 350 heures.

En quelques chiffres, Agrorientation, c’est…
10 617 formations
2 272 établissements de formation
234 fiches métiers

mardi 1 mars 2016

Don alimentaire agricole : Solaal facilite le don de produits frais

L’association Solaal facilite le don de produits agricoles en faisant le lien entre les producteurs et les associations d’aide alimentaire. En trois ans, 5 800 tonnes de dons ont été distribuées, soit 11,6 millions de repas.

L’association Solaal (Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires) a été créée en 2013 à l’initiative de l’ancien président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer. Reconnue d’intérêt général en 2014, elle vise à faciliter le lien entre les donateurs de la filière agricole et les associations d’aide alimentaire. « Nous faisons la passerelle entre deux mondes : les bénévoles, qui souhaitent un conditionnement des produits le plus petit possible ou être livrés directement, et les agriculteurs qui ont des contraintes dues à leur activité », explique Angélique Delahaye, présidente de Solaal et maraîchère.

Solaal facilite le don de produits frais

Aide alimentaire : Un cadre pour lutter contre le gaspillage

La proposition de loi pour la lutte contre le gaspillage alimentaire a été adoptée par le Sénat le 3 février dernier. Le texte interdit entre autres aux grandes surfaces de détruire des produits consommables et les oblige à se tourner vers le don pour écouler leurs invendus.
 


Écologiques, économiques, éthiques : les enjeux du gaspillage alimentaire sont multiples. « Chacun de nous jette à la poubelle 20 à 30 kg de nourriture chaque année, dont 7 kg emballés. Ce qui équivaut à plus de 100 euros par personne et par an », rappelait en décembre Guillaume Garot, député PS à l’origine de la proposition de loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le texte a été adopté à l’unanimité par le Sénat le 3 février dernier. Le but : sensibiliser et inciter au don alimentaire pour lutter contre le gaspillage. La proposition a été élaborée en consensus avec les associations d’aide alimentaire, le secteur professionnel, mais aussi l’association Solaal, qui fait le lien entre les associations d’aide alimentaire habilitées et les producteurs donateurs.

Comment lutter contre la gaspillage alimentaire ?