vendredi 28 février 2014

Les étudiants de l’École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) : L’atout pédagogique de l’agriculture urbaine

L’agriculture en ville, c’est possible. Des étudiants de troisième année de l’EIVP 1 s’y sont intéressés. Ils ont parcouru Amsterdam, New-York et Rome afin de comparer les infrastructures.

Sur les toits ou dans des jardins, ces micro-productions répondent aux besoins des habitants. L’agriculture urbaine se décrit en plusieurs formes de lieux et de techniques : des jardins sont implantés dans les zones d’habitation, sur le toit des immeubles ou dans des espaces délaissés dans les zones industrielles. Ces productions sont principalement des fruits et légumes et du miel.

 L'agriculture urbaine c 'est quoi ?

Qu’en est-il de l’agriculture non conventionnelle ?

Il est difficile de donner une définition claire et précise de l’agriculture non conventionnelle. Il coexiste, sur le territoire, une multitude de modes de productions qui va d’une agriculture intensive qu’on peut qualifier d’« industrielle » à la permaculture, basée sur les techniques de l’agriculture bio tout en prenant en compte le respect des écosystèmes et le facteur humain.
 Entre ces deux « extrêmes », on trouve, l’agriculture raisonnée, l’agriculture « écologiquement intensive », l’agroécologie, l’agriculture biologique ou encore l’agriculture biodynamique.
Sans opposer tous ces formes d’agriculture, chacun peut placer le curseur de la « conventionalité » suivant ses propres définitions et ses propres valeurs.

Si certaines définitions restent encore floues (je pense notamment à celle de l’agroécologie qui diffère entre celle de Pierre Rabhi, qui en fut l’un des pionniers, et celle du ministère de l’Agriculture), certaines formes d’agriculture « non conventionnelles » sont définies plus précisément, notamment celles qui répondent à un cahier des charges : c’est le cas de l’agriculture biologique, l’agriculture biodynamique ou encore le label Nature et Progrès.

Comment définir l'agriculture non conventionnelle ?

jeudi 27 février 2014

Agriculture en zone périurbaine : Protéger l’espace agricole

La surface des terres agricoles en France ne cesse de décroître. Un phénomène encore plus observable dans les zones périurbaines. S’il semble difficile, voire impossible, d’inverser le processus, des solutions sont mises en place pour le ralentir. Cependant, certains agriculteurs réussissent à s’en sortir dans ces zones et ne se verraient pas cultiver ailleurs.

« L’agriculture mériterait une protection plus importante, comme pour les forêts, afin de permettre une activité pérenne », estime Emmanuel Hyest, président de la Fédération nationale des sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FN Safer). En effet, ce sont 78 000 hectares de terres agricoles qui ont changé de destination, au profit de développement de zones d’activités, d’agrandissement des villes ou encore des forêts, en 2012. « Il est important d’inverser cette courbe, car la préservation du foncier agricole n’est pas seulement un enjeu pour les agriculteurs, mais pour l’ensemble de la société », souligne Emmanuel Hyest.


Comment protéger les terres agricoles ?

mercredi 26 février 2014

BTS techniques et services en matériels agricoles : Un BTS rénové pour un secteur qui évolue

Le BTS techniques et services en matériels agricoles a remplacé le BTS agroéquipement. 

L’arrêté paru début avril 2013 a donné naissance à cette nouvelle formule. La dernière session du brevet de technicien supérieur « agroéquipement » aura lieu cette année et la première promotion du brevet de technicien supérieur « techniques et services en matériels agricoles » sera diplômée en juin 2015.

Il se prépare en deux ans après le bac en formation initiale, généralement après un bac pro maintenance des matériels agricoles, un bac technologique STI2D, voire un bac S ou un bac STAV. Il est également accessible par la voie de l’apprentissage, et par la formation continue.


Le nouveau BTS Techniques et services en matériels agricoles en détail

mardi 25 février 2014

Dany et Pierrick Meuret - Haute-Marne : Présence insolite

L’innovation est aujourd’hui au coeur de la démarche de l’exploitation en polyculture élevage des deux frères Meuret.

Une innovation de deux ordres : agronomique avec la mise en oeuvre d’une agriculture de conservation performante mais aussi technologique avec, déjà, l’installation d’un robot de traite mais aussi, plus curieux, d’un drone…

Dany et Pierrick Meuret exploitent sur la commune de Poinson-les-Fayl, à l’extrême est du département de la Haute-Marne. Sur une surface totale de 140 hectares, ils produisent des grandes cultures et des cultures fourragères à l’attention de leur troupeau de 55 vaches laitières, race montbéliarde et quelques holstein (quota de 420 000 litres). Les deux frères sont associés sur l’exploitation (Gaec de Briscot), sans autre main-d’oeuvre.


Une exploitation high tech

lundi 24 février 2014

Alain Savary, DG d’Axema : Le champ des possibles est immense

Alain Savary est le directeur général d’Axema, syndicat professionnel regroupant les industriels français de la machine agricole. 

Tout en nous rappelant quelques éléments d’histoire, il fait le point sur ce qu’on appelle les nouvelles technologies et en quoi elles sont indispensables aujourd’hui.

Alain Savary nous présente Axema

dimanche 23 février 2014

Concours général agricole : Les prairies entrent dans la danse

Une véritable institution. Initié en 1843 avec le Concours de Poissy, consacré aux animaux de boucherie, le Concours général agricole (CGA) devient un rendez-vous annuel à partir de 1870.

D’emblée, il a pour vocation de sélectionner et primer les meilleurs produits du terroir et animaux reproducteurs français.

Découvrez le Concours général agricole !

samedi 22 février 2014

Salon international de l’agriculture : Quand l’agriculture fai t son show

Du 22 février au 2 mars, Paris va accueillir la plus grande ferme de France, à l’occasion du 51e Salon international de l’agriculture. Un évènement qui réunit chaque année plus de 600 000 personnes.

Le salon est l’occasion de montrer la réalité du monde agricole. Celle d’une agriculture en mouvement. "Peu de secteurs sont aussi dynamiques que l’agriculture française", déclare Jean-Luc Poulain, président du Salon international de l’agriculture.

Sa 51e édition se déroulera du 22 février au 2 mars, autour de l’agriculture en mouvement. « L’édition 2014 va démontrer à ses visiteurs qu’elle n’est pas du genre à regarder passer les trains ! », ajoute le président.

Le SIA 2014 en détail

vendredi 21 février 2014

Interfel : nouveau site pour faire le plein de fruits et légumes

Pour renforcer son action de communication auprès du grand public, Interfel, l’interprofession des fruits et légumes frais, propose un nouveau site Internet, avec l’ambition de devenir le référent fruits et légumes.

Le site s’articule autour de six rubriques qui permettent de découvrir en détail les fruits et légumes, la façon de les cuisiner, leurs bienfaits mais aussi les hommes et les savoir-faire de la filière.

Sur ce nouveau site, on retrouvera aussi tous les événements grand public de la filière, et notamment Frutti&Veggi, le duo de mascottes ambassadrices d’un programme de communication franco-italien destiné aux enfants.

www.interfel.com/

De meilleures conditions de travail pour saisonniers de pays tiers

Chaque année, l’Union européenne accueillerait plus de 100 000 travailleurs saisonniers de pays tiers.

Suite à une nouvelle législation votée le 5 février dernier, ces derniers voient leurs conditions de vie et de travail améliorées. Toute demande pour travailler dans l’UE comme saisonnier devra être accompagnée d’un contrat de travail ou d’une offre d’emploi ferme comprenant des éléments essentiels tels que le salaire et les heures de travail.

Sur proposition des députés, toute demande devra également inclure des preuves que le travailleur disposera d’un logement adéquat. Lorsque l’employeur prend en charge le logement, le loyer ne doit pas être excessif ou déduit automatiquement du salaire, affirme le texte.

Le texte stipule que les travailleurs saisonniers de pays tiers bénéficieront des mêmes droits que les ressortissants européens en termes d’âge de travail minimum, de salaire, de licenciement, d’heures de travail, de congés, et d’exigences de santé et de sécurité.

Ils auront le droit d’adhérer à un syndicat et d’avoir accès à la sécurité sociale, à une retraite, à des formations et aux services des agences pour l’emploi et d’autres services publics, excepté les logements sociaux.

Les États membres disposeront de deux ans et demi pour mettre en oeuvre les nouvelles dispositions. À noter que chaque État membre sera toujours en droit de décider du nombre de travailleurs saisonniers qu’il accepte.

jeudi 20 février 2014

Jean-Marie Morin, Formabio « Mettre en pratique l’agroécologie au niveau des territoires »

Le réseau Formabio rassemble des formateurs travaillant à la promotion de l’agriculture biologique dans l’enseignement agricole, aussi bien au niveau des contenus théoriques que des ateliers pratiques ou des exploitations de lycées.

« À la fin des années 1980, on a vu apparaître les premières formations en agriculture bio dans les lycées agricoles, sous la forme des certificats de spécialisation. Formabio est né de cette dynamique, à l’initiative d’un groupe d’enseignants qui souhaitait mettre en place davantage de modules.
Dès 1990, le réseau est reconnu par la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), au ministère de l’Agriculture – il sera d’ailleurs rattaché à cette direction quelque temps plus tard : désormais, les moyens financiers seront à la hauteur des ambitions initiales. C’est ainsi que vont voir le jour, au milieu des années 1990, les formations pour adultes en maraîchage bio. Mon intégration au sein du réseau remonte à cette époque.
Dans les années 2000, nos formations ont été élargies aux thématiques de la qualité de l’eau, de la maîtrise et de la diversification énergétiques, et de la réduction des intrants phytosanitaires (Écophyto), à mesure que la prise de conscience citoyenne avançait », relate Jean-Marie Morin, aujourd’hui animateur recherche - formation et co-responsable de la coopération internationale à Formabio.

Formabio en détail

Quel marché de l’emploi dans la filière paysage ?

La filière du paysage est un secteur très diversifié qui englobe les jardins particuliers et les parcs urbains, l’ensemble des espaces verts et des aménagements extérieurs liés aux habitations collectives, aux installations publiques diverses, les opérations de boisement et de reboisement ou encore les ensembles sportifs, aires de jeux et terrains de camping.

On y trouve une très large palette de métiers : ouvrier paysagiste, élagueur, conducteur d’engins, installateur de systèmes d’arrosage automatique, paysagiste d’intérieur, chef d’équipe, chef de chantier, conducteur de travaux, chef d’agence, chef d’entreprise, responsable des espaces verts d’une collectivité, concepteur paysagiste, assistant concepteur infographiste paysager, technico-commercial du paysage…

Découvrez la filière du paysage

École du végétal® : Des journées de découverte pour susciter les vocations

Avec l’École du végétal®, c’est tout un réseau d’acteurs, chercheurs, entrepreneurs, écoles, qui se mobilise pour permettre aux élèves de découvrir le monde du végétal. L’objectif, ici, est de sensibiliser les élèves à cette filière, qui en ont souvent une vision erronée, et de créer des vocations en les plongeant dans la réalité du terrain.

En 2012, le centre de culture scientifique technique et industriel Terre des Science, en partenariat avec le pôle de compétitivité Végépolys1, a créé l’École du végétal®, dont le but est de faire découvrir les formations et les métiers liés au végétal à des collégiens, des lycéens et des étudiants.

Découvrez l'Ecole du végétal !

Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) : Le petit plus pour accéder à l’emploi

La Préparation opérationnelle à l’emploi permet d’accéder à un poste suite à une formation courte et ciblée. Ce dispositif est particulièrement utile aux secteurs agricole et du paysage qui connaissent des pénuries de main-d’oeuvre.

Depuis novembre 2011, le Fafsea cofinance avec Pôle emploi des Préparations opérationnelles à l’emploi (POE) pour ses secteurs adhérents : agriculture, forêt, paysage, centres équestres, etc. qui représentent près de 180 000 entreprises1. À l’initiative de l’entreprise qui recrute ou de la filière professionnelle, la POE concerne tout demandeur d’emploi inscrit à Pôle emploi, jeune ou adulte, indemnisé ou non. Elle lui permet d’acquérir ou de compléter en formation des compétences spécifiques et requises pour occuper un emploi précis. Le dispositif est mis en place à partir d’une offre d’emploi existante : CDI, CDD d’au moins 12 mois ou contrat en alternance (contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage). Jusqu’à présent, la plupart des POE cofinancées par le Fafsea ont concerné le secteur du paysage pour des formations à la conduite d’engins (permis C, EC, Fimo), et parfois un temps de tutorat en entreprise pour des apprentissages métier.

Comment fonctionne la POE ?

mercredi 19 février 2014

Secteur du paysage : Des métiers et des formations pour tous


Le secteur du paysage offre des métiers nombreux et variés. Mais la majorité d’entre eux requiert des connaissances techniques importantes. D’où la nécessité d’être bien formé pour réussir dans cette  filière ! Formation initiale, apprentissage, formation continue… le monde du paysage permet de suivre des formations plus ou moins longues mais ayant toutes pour objectif de préparer au mieux à l’entrée dans la vie professionnelle. 

Ces formations et diplômes sont accessibles après une 3e jusqu’aux diplômes d’ingénieur de niveau bac + 5, voire 6. Sans oublier les formations complémentaires amenant à une spécialisation poussée.

Quelles formations existent pour travailler dans l'horticulture ?

Nova-Flore (Maine-et-Loire) L’écologie urbaine continue de fleurir

Avec ses mélanges de fleurs sauvages et horticoles, Nova-Flore donne des couleurs aux bords de routes et centres-villes, mais aussi aux jardins des particuliers. Au-delà des techniques de fleurissement alternatif, la jeune société mise aussi sur les mycorhizes et les insectes auxiliaires, pour accroître la biodiversité.

Promouvoir la biodiversité par l’écologie urbaine : voici l’idée portée depuis 2003 par les frères Gouy au travers de leur entreprise Nova-Flore à Champigné (Maine-et-Loire). Lorsqu’ils se lancent, Jérôme et Julien Gouy veulent proposer aux collectivités des solutions adaptées pour un fleurissement alternatif.

Leur but : valoriser les fleurs champêtres dans les espaces publics urbains et périurbains, et mettre en avant leurs avantages.

Connaissez-vous Nova-Flore ?

Limagrain-Agrauxine : Des semences alternatives pour 2020

Lancé fin 2012, le projet Aseeds regroupe douze partenaires, dont le semencier Limagrain et la société de biotechnologies Agrauxine. Objectif : développer des traitements de semences alternatifs en maïs et blé, grâce aux produits de biocontrôle. La commercialisation est prévue pour 2020.

Aseeds, pour Alternative Seeds. Voici le nom du projet labellisé par Vegepolys et initié fin 2012, qui vise à proposer des semences innovantes, où la protection ne sera plus à base de chimie de synthèse, mais de produits naturels. Montant du projet : 5,2 millions d’euros sur quatre ans, dont 1,7 million de subventions. Le consortium des douze partenaires du projet comprend le semencier Limagrain Europe (porteur du projet), l’entreprise de protection des cultures Bayer, mais aussi des entreprises travaillant sur des solutions de biocontrôle comme Agrauxine (Angers), Lallemand Plant Care et Sofrapar (Paris). La coopérative Terrena et les instituts techniques Arvalis et la Fnams sont également partenaires, ainsi que quatre équipes de recherche : le Geves 1 et trois Unités mixtes de recherche associant l’Inra et l’université de Clermont-Ferrand, ainsi que le CNRS et les universités Lyon 1 et Pierre et Marie Curie.

Aseeds en détail

Pôle de compétitivité Végépolys : L’innovation au coeur du végétal

Végépolys est l’un des 70 pôles de compétitivité que compte la France. Son implantation à Angers n’est pas un hasard, puisque la région est depuis plusieurs siècles liée au monde du végétal.

Source de dynamisme pour l’emploi de la région, Végépolys fédère un grand nombre d’acteurs, qui réfléchissent ensemble à des projets innovants pour le monde du végétal.

Créer de l’innovation dans le monde du végétal ! Tel est le but de Végépolys, le pôle de compétitivité à vocation mondiale, orienté sur l’univers du végétal.
Le pôle a pour ambition de favoriser l’innovation entre ces acteurs – entreprises, chercheurs, étudiants – afin de produire des végétaux respectueux de l’environnement, de la biodiversité et de la santé.

Végépolys en détail

mardi 18 février 2014

Quel marché de l’emploi dans la filière horticole ?

Dans le cadre des nouveaux services qu’elle développe, l’Apecita a mis en place un réseau de référents parmi ses conseillers, dont le but est d’apporter aux candidats une vision sur l’état du marché, les débouchés et les problématiques de chaque filière.

La filière offre une diversité de métiers, notamment dans le secteur de la production : l’horticulteur qui va cultiver les plantes en pleine terre, le floriculteur spécialisé dans les plantes vertes et florales et le pépiniériste pour les végétaux d’extérieur. On trouve également d’autres intervenants dans la production : l’agent horticole, l’agent pépiniériste, le chef de culture…


Il y a également tous les métiers liés à la distribution, à la vente et à l’expédition des végétaux. On peut citer le vendeur en jardinerie, le technico-commercial, le directeur des ventes, le préparateur de commandes, le responsable
des expéditions… Sans oublier les métiers connexes comme l’ingénieur de recherche, le technicien d’expérimentation…

Pour ce numéro spécial Salon du végétal, Géraldine Lebreton et Soazig Peschoux nous apportent leur éclairage sur la filière des plantes ornementales et despépinières horticoles.


La filière horticole et pépinière : Fleurs amères

Les horticulteurs et les pépiniéristes ne décolèrent pas après l’augmentation de la TVA appliquée sur leur production.

Depuis le 1er janvier 2014, le taux de la TVA appliqué aux produits de l’horticulture des pépinières est passé de 7 à 10 %. « Cette augmentation peut paraître dérisoire mais les producteurs ne peuvent pas la répercuter sur le prix de vente, affirme Dominique Boutillon, la présidente du syndicat FNPHP aussi horticultrice en Haute-Garonne. Dans un marché en rempli, surtout depuis deux ans, les grossistes, GMS et autres intermédiaires ne veulent pas que le prix TTC de nos produits soit revalorisé à la hausse. Les producteurs doivent donc rogner sur le prix hors taxes, c’est-à-dire sur leur marge. Cette disposition de la loi de finance 2014 arrive au mauvais moment. En plus des conditions économiques moroses, les producteurs ont dû faire face à une année 2013 très difficile en termes de météorologie. La FNPHP continue de se battre pour qu’en 2015, le gouvernement revoie le taux de la TVA appliqué à notre production. Mais dans la situation actuelle, chaque recette qui revient à l’État compte. »

La filière horticole et pépinière en détail

Salon du végétal : Innovations et tendances En 2014, passez au vert !

Véritable vitrine pour la filière horticole française, le Salon du végétal ouvrira ses portes du 18 au 20 février à Angers.

Des innovations, du design, des conférences prospectives, des pôles thématiques, un espace formation et emploi… le végétal tient son Salon.

Ce Salon professionnel sert de vitrine à plus de 600 exposants (horticulteurs, pépiniéristes, paysagistes, responsables espaces verts, fleuristes, chefs de rayon en jardinerie ou en grande distribution) venus présenter leur gamme de végétaux : jeunes plants, semences, arbres, arbustes, plantes en pot et à massifs, fleurs coupées, plantes vertes, vivaces, bulbes, produits manufacturés…
En 2013, plus de 15 000 visiteurs, français mais aussi étrangers se sont rendus à ce rendez-vous incontournable pour la filière horticole hexagonale.

Le Salon du végétal en détail

Se former tout au long de la vie : Le congé individuel de formation : mode d’emploi

Le Cif permet à tout travailleur, au cours de sa vie professionnelle, de suivre des actions de formation, indépendamment de sa participation aux stages compris dans le plan de formation de l’entreprise.

Sauf accord sur une durée plus longue, l’absence ne peut être supérieure à un an pour un stage à temps plein ou à 1 200 heures pour un stage à temps partiel. Ce congé permet également de préparer et de passer un examen.

Comment fonctionne le CIF ?

lundi 17 février 2014

"Pourquoi “le masculin l’emporte sur le féminin” ?"

Florence Bras est chargée de mission égalité au sein de Vivea et a récemment élaboré un « Guide pour rendre les femmes visibles dans les outils de communication ».

Ce guide fait partie des actions mises en place depuis plusieurs années par Vivea pour améliorer le taux d’accès à la formation des agricultrices.

Florence Bras — Conseillère délégation Ouest et chargée de mission égalité, Vivea.

Sapam, Alsace, Franche Comté et Bourgogne « Jardin d’ici », une démarche circuit court

Membre du groupement Creno, Sapam développe la démarche circuit court fruits et légumes « Jardin d’ici ».
 Depuis cet automne, la PME peut s’appuyer sur la Web TV Sapam qui met en avant l’agriculture de proximité et l’approvisionnement local.

Le groupe Sapam est basé en Alsace, mais couvre la demande en fruits et légumes de dix départements et distribue 49 000 tonnes de fruits et légumes par an. Cette PME familiale a en effet étendu sa couverture du territoire au fil des années et possède désormais cinq implantations. Depuis 1992, Sapam Strasbourg a intégré le groupe Creno, le premier groupement français d’entreprises régionales indépendant de distribution de fruits et légumes et produit de la mer frais. Le groupement compte aujourd’hui 39 entreprises de fruits et légumes. Il s’est engagé en 2013 avec « Jardin d’ici » dans une démarche de soutien à l’agriculture de proximité et de promotion de l’approvisionnement local.

Jardin d'ici en détail

Francis Thubé, directeur de l’IFREE « Accompagner les changements de pratiques environnementales »

L’Institut de formation et de recherche en éducation à l’environnement (Ifree) est une association implantée dans les Deux-Sèvres. Dans une perspective de développement durable, elle a pour objet de favoriser la mise en place d’une plus grande implication citoyenne par l’éducation à l’environnement et de promouvoir une « culture environnementale partagée » pour tous les acteurs économiques, sociaux et culturels.

« L’Ifree est la concrétisation d’une idée partagée par le conseil régional, l’État – avec un investissement très fort de l’Éducation nationale – et les associations d’éducation à l’environnement et de protection de la nature, lors de la préparation du Contrat de plan État - Région en 1995 : les nombreux praticiens de l’éducation à l’environnement de Poitou - Charentes avaient besoin de mieux travailler ensemble au développement qualitatif de leurs activités.

Ce partenariat fondateur de l’Ifree a ensuite inspiré la composition de son conseil d’administration, où ne siègent que des personnes morales : conseil régional, services de l’État et associations environnementales », relate Francis Thubé, directeur de l’Ifree. L’Ifree est donc une structure régionale avec un rayonnement national.

IFREE en détail

Chefs d’exploitation : Le ralentissement du recul démographique se confirme

Le nombre de chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole en France s’élève pour l’année 2013 à 479 000, en baisse de - 1,1 % par rapport à 2012.
« Cette baisse est similaire à celle enregistrée l’année précédente et s’inscrit dans la tendance au ralentissement de la baisse démographique observée depuis 2005 », note la MSA.

Cette baisse touche l’ensemble des secteurs d’activité traditionnelle de l’agriculture, hormis la polyculture-élevage, qui reste stable. Les effectifs de chefs d’exploitation diminuent de - 0,6 % pour le secteur céréalier, et de - 2,1 % dans le secteur laitier.

À l’inverse, le nombre de chefs en centre équestre continue de croître et celui des paysagistes se stabilise. Trois activités agricoles concentrent 55 % des chefs d’exploitation : le secteur « élevage bovins-lait et mixtes » (21,1 %), le secteur « cultures céréalières et industrielles » (17,3 %) et le secteur « élevages de viande » (16,6 %).

L’âge moyen des chefs d’exploitation ne cesse quant à lui de progresser : 48,4 ans en 2013 contre 48 ans l’année précédente. L’âge moyen des hommes s’établit à 47,5 ans et celui des femmes est de 51,2 ans.

« La population des femmes chefs présente un âge moyen élevé car beaucoup d’entre elles ont succédé à leur époux quand ce dernier est parti à la retraite », précise la MSA.

jeudi 13 février 2014

BTSA Aquaculture : Un diplôme qui bouge

Le BTSA aquaculture donne aux étudiants les connaissances et les aptitudes nécessaires à la mise en oeuvre des méthodes d’élevage dans les trois grands secteurs d’activité : pisciculture continentale, pisciculture marine, conchyliculture.

En France, douze établissements dispensent cette formation, dont le lycée agricole d’Ahun dans la Creuse.
Créé en 1989, le même référentiel de formation et de certification a été appliqué jusque 2007. Depuis, la formation évolue.

Le BTSA Aquaculture en détail

Études supérieures et mobilité : Erasmus fait peau neuve

Il faudra désormais l’appeler « Erasmus Plus ».

Le programme européen Éducation et formation tout au long de la vie, qui a déjà permis la mobilité de plus de 3 millions de jeunes européens depuis 1987, évolue en profondeur.

Depuis le 1er janvier 2014, cette nouvelle mouture propose une approche intégrée et simpli fiée, à travers trois« actions clés » : la mobilité individuelle à des fins d’apprentissage, la coopération entre établissements d’enseignement, et le soutien aux réformes politiques.


Le programme, résolument inscrit dans la stratégie « Europe 2020 » en matière de croissance, d’emploi et d’innovation, permettra de renforcer les compétences de tous, de favoriser le développement personnel et d’améliorer l’aptitude à l’emploi, un dé majeur dans une Europe en crise.

Erasmus+ en détail

mercredi 12 février 2014

Le concours Alpha : un concours pour six écoles

Six écoles d’ingénieur, qui forment aux métiers de la croissance verte et des technologies numériques, mutualisent leur recrutement et créent le Concours Alpha.

Ouvert aux élèves de terminale, il offre notamment une possibilité d’entrée à l’Esitpa, école d’agriculture.

Le concours Alpha en détail

S’orienter dans les études supérieures : Baptême du feu pour le site admission post-bac

Bonne nouvelle : la plateforme Internet Admission post-bac (APB) a été refondue.

Mis en place en 2009, le portail APB, par lequel tous les bacheliers doivent passer afin de formuler les voeux pour la poursuite de leurs études, fonctionne plutôt bien.

Pour l’année scolaire 2014-2015, les inscriptions sont ouvertes depuis le 20 janvier.

Comment fonctionne APB ?

Bac S « écologie, agronomie et territoires » Des élèves aux profils variés

Le baccalauréat scientifique « écologie, agronomie et territoires », est proposé uniquement dans les lycées agricoles.

Articulé autour d’un tronc commun général à tous les bac S, il se distingue par ces options.

Qui sont les jeunes qui suivent cette formation ? Et quelles portes ouvre-t-elle dans la poursuite d’études ?

mardi 11 février 2014

Chambre d'agriculture Lot-et-Garonne : les métiers de la production agricole

"Ose ta passion pour l'agriculture" : c'est le titre du site Internet mis en ligne par la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne.

Il est dédié aux métiers de la production agricole : céréalier, éleveur, maraîcher, arboriculteur et pépiniériste-horticulteur. Pour chacun d'eux, le site présente les qualités requises et la formation conseillée.

La rubrique "le coup de pouce du pro" rappelle les services apportés par les organisations professionnelles du département pour s'installer.
A travers six vidéos, de jeunes agriculteurs témoignent également sur leur parcours et leur passion pour ce métier.

http://ose-ta-passion-agriculture.fr/

Réforme du Bac pro : Quel bilan tirer ?

Avec la rénovation de la voie professionnelle lancée en 2009, le bac pro se fait en trois ans. 

Si les résultats 2012 semblent en baisse, il convient d’observer les effets sur le long terme, pour cette réforme qui vise avant tout à revaloriser de la formation professionnelle.

D’après une étude de l’Inspection de l’enseignement agricole en 2012, le taux de réussite au bac pro rénové serait en baisse, à 83 % contre 90 % les années précédentes. Des chiffres à manier avec précaution.


Quel bilan suite à la réforme du bac pro en 3 ans ?



Un bon millésime pour l’enseignement agricole

En 2013, le taux de réussite général des candidats aux diplômes de l’enseignement agricole atteint 84,2 %, en hausse de 1,1 point par rapport à 2012. Mais cette progression n’a pas touché l’ensemble des différents niveaux.

Du CAPA au BTSA, ce sont ainsi 65 251 candidats (dont 55 031 élèves de la voie initiale scolaire) qui ont obtenu leur précieux sésame. Mais ces chiffres cachent une hétérogénéité selon les niveaux. Si le taux de réussite est en progression dans les filières CAPA, BEPA et bac techno, il n’en est pas de même pour le bac pro et le BTSA.

Voici un zoom détaillé de ces différents diplômes.

lundi 10 février 2014

Le compte personnel de formation va remplacer le DIF

L'accord sur la formation professionnelle conclu entre les partenaires sociaux le 14 décembre 2013 a fait l'objet d'un projet de loi présenté en conseil des ministres le 22 janvier.
Cet accord prévoit notamment la disparition, à partir du 1er janvier 2015, du droit individuel à la formation (DIF) au profit du compte personnel de formation, le CPF.
Celui-ci sera entièrement portable tout au long de la vie professionnelle et alimenté jusqu’à 150 heures, soit 30% de plus par rapport au DIF. 
Ce quota d'heures pourra être complété par l’employeur ou les pouvoirs publics, ou par le futur compte personnel de prévention de la pénibilité.

Consulter l'intégralité du projet de loi

Recrutement : utilisez les job dating de l'Apecita

Lors du job dating organisé en janvier dernier dans le cadre du Sival à Angers, seize entreprises ont pu rencontrer plus de 150 postulants.

D'autres rencontres employeurs-candidats sont prévues en 2014 dans les salons Space, Vinitech, Sial et Sommet de l'élevage.

Contactez votre délégation régionale de l'Apecita pour connaître l'organisation de ces rencontres et vous inscrire. Elles peuvent prendre différentes formes, depuis le speed dating de découverte rapide jusqu'au véritable entretien de recrutement.

Trouver votre délégation régionale

jeudi 6 février 2014

L'insertion des diplômés de l'enseignement agricole

Selon le Ministère de l'agriculture, près de 9 diplômés sur 10 de l'enseignement technique agricole (88,4 %) décrochent un emploi dans les trois ans.

Quelques variations existent néanmoins selon les filières : 79 % en CAPA, 94 % en Bac Pro et 93 % en BTSA.
Dans l’enseignement supérieur, le taux d’emploi 18 mois après la fin d’études est de 90 %. 
Ces résultats sont issus d'enquêtes réalisées par AgroSup Dijon-Eduter avec les établissements et sont disponibles à l'adresse ci-dessous. Les plus récents datent de 2012 pour les Bac Pro et l'enseignement supérieur.

Les dernières enquêtes sur le devenir des élèves de l’enseignement agricole

L’insertion des diplômés de l'enseignement supérieur

mercredi 5 février 2014

Technicien d'élevage : un spécialiste pour conseiller les agriculteurs

Quel que soit le type de production (bovins, porcins, ovins, etc.) le technicien d'élevage est avant tout un spécialiste capable d'intervenir dans tous les domaines : alimentation, reproduction, santé, bâtiments, matériel.

Il conseille les éleveurs, enregistre les résultats, et a donc un sens aigu de l'observation et de réelles capacités à prendre des décisions.
Il peut être employé par une exploitation agricole ou un organisme : syndicat de contrôle de performances, chambre d'agriculture, groupement de défense sanitaire, centre d'insémination artificielle, etc.
La formation le plus souvent demandée est le BTSA.

Consulter la fiche métier technicien d'élevage

mardi 4 février 2014

Nouveau job : 9 astuces pour réussir sa première semaine

L'arrivée dans l'entreprise est un peu la poursuite de l'entretien d'embauche : il faut être au meilleur de vous-même et tenir vos promesses !

Dans l'article à lire ci-dessous, l'experte en recrutement Amanda Augustine donne quelques conseils pour réussir son intégration : se présenter à tout le monde, demander conseil à un ancien, faire le point avec son patron, lui monter vos compétences, prendre de bonnes habitudes d'organisation.
Certains détails pratiques, qui peuvent paraître anodins, ont également leur importance : savoir où organiser un déjeuner et comment prendre le café !

9 astuces pour réussir sa première semaine

lundi 3 février 2014

Un site spécialisé pour les emplois dans l'agroalimentaire

Avec jobagroalimentaire.com, l'Apecita propose un site uniquement dédié à l'emploi dans cette filière.

Les candidats peuvent consulter les offres, déposer leur CV et gérer leurs candidatures dans un espace personnalisé. Ils peuvent également recevoir des offres d'emploi ciblées correspondant à leurs souhaits.

Le formulaire d'inscription peut être rempli directement à partir du profil Viadeo ou LinkedIn.

De leur côté, les recruteurs peuvent déposer leurs annonces et consulter les CV. Le site compte actuellement plus de 350 offres.

http://www.jobagroalimentaire.com/

dimanche 2 février 2014

Des aides pour étudier à l'étranger

Les jeunes qui souhaitent étudier dans un autre pays européen peuvent percevoir une bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux dans les mêmes conditions qu'en France.

Une aide à la mobilité internationale peut s'y ajouter dans le cadre d'un programme d'échanges ou d'un stage. Elle est accordée pour une période de 2 à 9 mois et son montant est de 400 euros par mois en 2013/2014.

Des aides sont également accordées dans le cadre du nouveau programme Erasmus entré en vigueur le 1er janvier 2014.

Enfin, des collectivités (Conseils généraux, régionaux, etc. ) accordent des aides ou des prêts sous certaines conditions.

Etudier à l'étranger : les aides à la mobilité internationale

Le nouveau programme Erasmus

samedi 1 février 2014

Stepstone : le guide de la candidature

Le site de recrutement en ligne Stepstone propose un guide très complet pour les chercheurs d'emploi avec quatre chapitres : déposer sa candidature en ligne ou par mail, présenter son CV, rédiger sa lettre de motivation, réussir son entretien d'embauche.

En tout, 50 pages de conseils pratiques afin de postuler efficacement.
Pour le CV, le guide fait notamment le tour des erreurs fatales à éviter et donne des conseils de mise en page.
A travers un exemple concret, il analyse également les points positifs et négatifs d'une lettre de motivation.

Télécharger le guide de la candidature Stepstone

LaSalle Beauvais : une double formation ingénieur-gestion des entreprises

Une convention entre l'Institut d'Administration des Entreprises (IAE) d'Amiens et LaSalle Beauvais permet à certains élèves-ingénieurs en agriculture de s'inscrire au Master d'aptitude à l'administration des entreprises (MAAE) délivré par l'IAE.

Les cours s'ajoutent au programme d'ingénieur et ont lieu le samedi matin planifiés sur 21 mois. Depuis quatre ans, 115 étudiants ont obtenu ce double diplôme qui leur apporte des compétences supplémentaires en management, gestion, commerce, stratégie, marketing et économie.

Consulter des témoignages d'étudiants