lundi 29 février 2016

L’agriculture non conventionnelle : une filière porteuse

Agriculture « non conventionnelle », qui sort donc des « conventions »… Ce sont toutes les formes d’agriculture, anciennes ou nouvelles, répondant à un cahier des charges ou non, mettant en oeuvre des techniques sortant des chemins battus

C’est, pour la plus connue, la bio, mais aussi la biodynamie ou encore l’agroécologie ou l’agriculture de conservation. Les unes n’utilisent plus d’intrants de synthèse, les autres, entre autres, bannissent la charrue. Mais toutes ont en commun des valeurs bien ancrées et beaucoup de technicité.

Quel est le marché de l'emploi de l'agriculture non conventionnelle ?

Ecoles d’ingénieurs : LaSalle Beauvais et l’ESITPA fusionnent

3 000, c’est le nombre d’étudiants qu’accueillera à terme la nouvelle école d’ingénieurs issue de la fusion de l’Institut LaSalle Beauvais et de l’ESITPA. Il n’aura fallu en effet que quelques mois de pourparlers pour que naisse le 1er janvier dernier l’établissement, qui, a priori, conservera les deux sites de Beauvais et Rouen. Pour les responsables de la nouvelle entité, il s’agit de relever les défis de l’enseignement supérieur dans les domaines du vivant, des sciences de la terre et de l’environnement, mais aussi d’atteindre une dimension suffisante pour être davantage visible à l’international. Pour l’heure, il faut trouver d’ici septembre prochain un nom définitif à la dernière née des écoles d’ingénieurs agricoles.

LaSalle Beauvais et l’ESITPA fusionnent

dimanche 28 février 2016

Concours général agricole (Salon de l'agriculture - Paris 2016) : Des épreuves dédiées aux jeunes

Le 27 février prochain, le Salon de l’agriculture ouvrira ses portes à Paris jusqu’au 6 mars. En neuf jours, près de 700 000 visiteurs et 4 000 animaux sont attendus. Le thème de cette 53e édition, « l’agriculture et l’alimentation citoyenne », rappelle combien l’agriculture est au coeur des enjeux de la société.

Parmi les temps forts du Salon, le Concours général agricole (CGA) récompense depuis 1870 les meilleurs produits du terroir français et animaux reproducteurs. Son but : être la vitrine de la biodiversité de la génétique et de la gastronomie françaises. 
Pour les candidats, être primé au CGA est par ailleurs une légitimité supplémentaire auprès de la profession et du grand public. Le CGA se scinde en trois catégories : le CGA des animaux, le CGA des produits et des vins, ainsi que le CGA des jeunes professionnels. Cette année, plus de 2 400 espèces animales, 16 338 vins et 4 656 produits d’origine fermière, artisanale ou industrielle seront en compétition.

Comment se déroule le Concours Général Agricole ?

samedi 27 février 2016

Retrouvez l’Apecita sur l’Espace Emploi Formation au Salon de l'Agriculture du 27 février au 6 mars - Paris

L’Apecita sera présente au Sia sur l’Espace Emploi Formation dans le hall 4, allée D 101-102. 

Les visiteurs pourront venir se renseigner sur l’emploi et l’orientation. Parmi les dispositifs mis en place, l’Apecita vous donne rendez-vous au « Job’café », un espace convivial, commun avec l’Anefa, où le visiteur pourra trouver tous les renseignements sur l’emploi, les métiers, le marché du travail, tout cela dans l’ambiance détendue d’un comptoir de café. 

Des bornes seront également mises à disposition pour consulter librement les offres d’emploi. « Chaque jour, un focus sera fait sur une filière (vin, laboratoire, petits animaux, etc.), avec une mise en avant des offres correspondantes », explique Gaëlle Mas de l’Apecita. 

Cette année, l’Apecita effectuera également le lancement du site Internet agrorientation.com, entièrement rénové. Une borne de consultation lui sera d’ailleurs dédiée. Des fiches métier seront à disposition, notamment concernant les métiers sous tension dans des secteurs comme l’horticulture, le machinisme ou l’élevage. plusieurs animations sont prévues tout au long des neuf jours de Salon : « Une filière sera mise en avant chaque jour, de façon concrète, par des étudiants d’écoles qui viendront avec leurs professeurs présenter leur formation, partager leurs expériences. Par exemple le 27 février, la thématique abordée portera sur l’aménagement paysager et des étudiants viendront parler de leur formation, mais aussi monter un mur végétal en direct », précise Gaëlle Mas. 

Outre l’Apecita, l’Espace Emploi-Formation regroupe sept autres partenaires : l’Anefa, le Cneap (Conseil national de l’enseignement privé), l’Unrep (Union nationale rurale d’éducation et de promotion), l’UNMFREO (maisons familiales rurales), des organismes de financements(Fafsea, Vivea) et le syndicat CFE-CGC Agro Le visiteur, qu’il cherche une formation dans l’agriculture, souhaite se renseigner sur les différents métiers ou essaie de se réorienter professionnellement, devrait donc trouver toutes les réponses sur cet espace emploi et formation.

Du 27 février au 6 mars : Agriculture et alimentation citoyennes

Le Salon international de l’agriculture se tiendra du 27 février au 6 mars. 

Cette année, la thématique choisie invite à s’interroger sur la place de l’agriculture dans la société et fait la part belle aux initiatives visant à concilier production, environnement et intégration sociale.

Sia 2016 exposera une vision de l’agriculture et de l’alimentation citoyennes à travers trois axes : axe sociétal, axe environnemental et axe économique. Cette thématique sera reprise dans les quatre univers du Salon : l’élevage et ses filières, les cultures et filières végétales, les produits gastronomiques, ainsi que les métiers et services de l’agriculture.


Le SIA 2016 en détail

jeudi 25 février 2016

Ingénieur forestier, un métier de terrain aux nombreuses perspectives d’évolution

Exerçant son activité dans le public ou le privé, l’ingénieur forestier prend les décisions liées à la gestion des massifs forestiers (entretien, coupe, reboisement) et organise le travail de ses équipes de terrain. Son travail le conduit aussi à entretenir des relations suivies avec les autres acteurs de la forêt (propriétaires, acheteurs, entrepreneurs, élus locaux,…). Partagé entre son bureau et le terrain, il possède de réelles compétences techniques et des capacités certaines de négociation et de communication. C’est aussi un manager qui sait décider. De formation ingénieur, il est appelé à gravir les échelons des administrations, institutions ou entreprises dans lesquelles il travaille, et ainsi à accéder à des postes à responsabilités croissantes.

Découvrez le métier d'Ingénieur forestier

mercredi 24 février 2016

Le portail français de l’oenotourisme est en ligne

Le portail français dédié à l’oenotourisme www.visitfrenchwine.com a été officiellement lancé le 9 février dernier.

Le concept ? Développer un site « média » accessible depuis la plateforme, disponible en français et en anglais, capable de séduire puis de rediriger l’internaute en trois clics maximum vers le site partenaire le plus adapté à sa demande.

Le portail contient des expériences (reportages thématiques et récits d’expériences de séjour), des événements oenotouristiques sur l’ensemble du territoire, des portraits et interviews de personnalités du monde du vin et de l’oenotourisme, ainsi que des pages vignobles (fiches d’identité des grandes régions viticoles).

samedi 20 février 2016

Recrutement : qu’est-ce qui fait fuir un candidat ?

Même si le marché de l’emploi est difficile, les candidats attendent d’un recruteur qu’il respecte un certain nombre de règles, sous peine de les voir décliner l’offre d’emploi proposée. 

Mauvaise qualité de l’accueil lors des entretiens d’embauche, manque d’informations données sur l’entreprise, voire leur inexactitude, absence de réponse dans des délais raisonnables sont autant d’éléments qu’ils ne pardonnent pas. 
Pour l’entreprise, l’abandon de la candidature et le risque de se priver de précieux talents sont un moindre mal. La publicité que ces candidats déçus feront autour d’eux de l’entreprise aura des conséquences peut être encore plus préjudiciables.

qu’est-ce qui fait fuir un candidat ?

vendredi 19 février 2016

"Un projet de société lié aux territoires ruraux"

Créées en 1937, les maisons familiales rurales sont l’un des piliers de la formation par alternance en milieu rural. Aujourd’hui, face au monde qui change, une question se pose : comment rester moderne et actuel ? Selon Xavier Michelin, président de l’Union nationale des MFR, la réponse se trouve dans le nouveau projet des MFR.

Xavier Michelin
Président de l’Union nationale des maisons familiales et rurales

jeudi 18 février 2016

Motiva : Un test pour mieux cerner vos motivations

Êtes-vous davantage motivé par la transmission du savoir, le travail avec la nature, la recherche… ? Motiva peut vous aider à cerner les domaines professionnels et les niveaux de métier qui vous attirent le plus

Vous recherchez un emploi, mais vous n’êtes pas vraiment sûr du style d’entreprise auquel vous adresser ? Vous êtes en poste et vous souhaitez évoluer, mais vous vous interrogez sur la voie à suivre ? Le test Motiva peut peut-être vous aider. Proposé par les délégations de l’Apecita depuis 2014, ce test se propose de mieux cerner les motivations professionnelles des individus, grâce à une série de questions en ligne.

Les explications de Charline Laroze, conseillère emploi-formation à l’Apecita Nord –Pas-de-Calais – Picardie.

Saaten-Union Une dynamique sociale ancrée

Chez Saaten-Union, la gestion des carrières n’est pas laissée au hasard. Car la volonté de la direction est de faire que chaque salarié évolue tout en gardant l’esprit PME de ce groupe familial. Ainsi, deux journées du personnel sont organisées tous les ans où activités ludiques et bilan professionnel se mêlent. Des ateliers « passons de l’autre côté du miroir » sont également proposés aux salariés intéressés.

Saaten-Union a triplé ses effectifs en quatre ans et compte désormais 90 salariés. L’entreprise grossit mais elle souhaite conserver l’esprit familial du groupe et de la proximité avec les employés. « La porte du directeur général est toujours ouverte », souligne Sabrina Littière, responsable des ressources humaines chez Saaten-Union. Embaucher, oui, mais la priorité est de garder les salariés, qu’ils se sentent bien et qu’ils évoluent. Ainsi, le service RH a été créé il y a quatre ans. Et la GPEC 1 a été mise en place il y a plus d’un an, même si Saaten-Union n’en avait pas l’obligation réglementaire. « Au vu des évolutions innovantes de l’entreprise, il fallait être innovant également avec les salariés, évoque la responsable des ressources humaines. L’objectif est de mettre en place une dynamique de carrière. »

Découvrez Saaten-Union

mercredi 17 février 2016

Fabienne Gilot « Créer du lien au sein des territoires »

Pour Fabienne Gilot, la conduite et la gestion de projets est une activité qui s’inscrit dans une démarche globale, de façon à prendre en compte toutes les dimensions d’un territoire. 

Elle met à profit cette vision transversale pour rapprocher des acteurs dans le cadre de ses missions dans le milieu agricole. En perpétuel mouvement, et menant de front plusieurs projets, Fabienne Gilot est indubitablement passionnée par son métier, auquel elle consacre beaucoup de temps. Son credo est la valorisation des potentialités des territoires, objectif qu’elle sert en s’appuyant sur une vision globale et patrimoniale pour en saisir tous les enjeux. Créer du lien, rapprocher des acteurs, croiser les approches… Fabienne Gilot unit et fédère pour faire émerger et avancer des projets qui touchent le milieu agricole au sens large.

Découvrez le parcours de Fabienne Gilot

Lycée horticole et rural privé du Haut-Nivernais : Apprendre les métiers du paysage en bac pro

Au coeur de la Nièvre, le lycée horticole et rural privé du Haut-Nivernais forme les élèves en bac pro aménagements paysagers aux métiers de paysagiste ou encore de technicien en paysage. À travers les stages et les chantiers, ils apprennent à créer, gérer et entretenir les jardins et espaces verts.

Dans le lycée horticole et rural privé du Haut-Nivernais à Varzy (Nièvre), les 260 élèves internes ou externes évoluent de la quatrième au baccalauréat dans différentes filières dont l’aménagement paysager. Ils peuvent entrer en seconde professionnelle nature jardins-paysages-forêt après une troisième générale, agricole ou prépa pro, ou entrer en première bac pro aménagements paysagers après une seconde pro ou générale. Durant leur cursus de trois ans, les élèves préparent deux diplômes : le BEPA travaux paysagers en première, puis le bac pro aménagements paysagers en terminale.

Découvrez le Bac pro aménagement paysager

mardi 16 février 2016

filière du paysage : Des formations pour tous et à tous niveaux

Pour accéder à la diversité des métiers qu’offre le secteur du paysage, de nombreuses formations existent. Ces cursus et diplômes sont accessibles de la 3e au niveau bac + 5, voire 6. Sans oublier les formations complémentaires amenant à une spécialisation poussée.

Conception de jardins, entretien, gestion de l’arrosage automatique, élagage, reboisement… Le secteur du paysage offre des métiers nombreux et variés, mais la majorité d’entre eux requiert des connaissances techniques importantes. D’où la nécessité d’être bien formé pour réussir dans cette filière ! Formation initiale, apprentissage, formation continue… 

Ces diplômes sont accessibles après une 3e en école d’ingénieurs de niveau bac + 5 ou 6. Il existe tout d’abord des formations de niveau V comme le CAP agricole (certificat d’aptitude professionnelle) « jardinier du paysage » ou encore le BPA (brevet professionnel agricole) « travaux des aménagements paysagers ». Certains établissements proposent aussi des formations niveau bac, comme le baccalauréat professionnel, ou encore le brevet professionnel « aménagements paysagers ».

Quelles sont les formations dans le paysage ?

Quel marché de l'emploi dans la filière paysage

Quels sont les principaux métiers de la filière paysage et quels sont les principaux diplômes pour y arriver ?

Margaux Coufleau : Cette filière est un secteur très diversifié qui regroupe de nombreux métiers. Les domaines du paysage englobent l’entretien et la conception de jardins particuliers, de parcs urbains ou d’ensemble sportifs, en passant par le paysagisme d’intérieur mais aussi les opérations de boisement et de reboisement. Dans ces différents domaines, il est possible de devenir ouvrier paysagiste, chef d’équipe, chef de chantier, chef d’entreprise, conducteur d’engins, responsable des espaces verts d’une collectivité, concepteur paysagiste, décorateur d’intérieur, élagueur, ou encore
technico-commercial du paysage.

Nathalie Riou : Cette importante diversité de métiers est accessible à tous les niveaux de formation, du Capa jardinier-paysagiste à l’ingénieur, en passant par le bac pro, le BTS et la licence professionnelle, en formation initiale scolaire ou par la voie de l’alternance. D’autre part, avec la formation tout au long de la vie, les salariés et les chefs d’entreprise ont la possibilité d’enrichir leurs connaissances. Ils peuvent se perfectionner par le biais de la formation continue et des qualifications professionnelles (CQP) pour acquérir des compétences spécifiques reconnues dans le domaine. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.agrorientation.com...

Quel est le marché de l'emploi dans le secteur du paysage ?

Du 16 au 18 février 2016, à Angers 30 000 m² dédiés à la filière du végétal : Ouverture du Salon du végétal

Les 16, 17 et 18 février au parc des expositions d’Angers, le Salon du végétal rassemblera plus de 500 exposants et 14 000 visiteurs professionnels. 

Des producteurs aux distributeurs, en passant entre autres par les paysagistes et les obtenteurs, l’ensemble de la filière sera à portée de main sur 30 000 m². 

Les professionnels viendront parfois de loin, puisque le Salon compte 29 % d’exposants étrangers, originaires de 12 pays différents. Par ailleurs, pour sa 31e édition, le Salon du végétal a été totalement repensé. L’événement se rapprochera ainsi des attentes des exposants et des visiteurs, avec une meilleure visibilité de l’offre des exposants et un parcours de visite plus efficace. 

L’objectif : favoriser les prises de contact entre exposants et visiteurs 100 % professionnels. « En limitant strictement l’entrée aux visiteurs professionnels, nous répondons à une demande explicite de nos exposants », souligne Serge Tsvétoukhine, commissaire général du Salon.

Découvrez la nouvelle édition du Salon du végétal !

lundi 15 février 2016

6 qualités humaines qui plaisent aux recruteurs

Sensibilité à l’écologie, altruisme, bienveillance, empathie, honnêteté et loyauté : 6 qualités qui ne font pas partie des compétences mais des valeurs d’un candidat. Elles n’en sont pas moins particulièrement appréciées aujourd’hui des employeurs, davantage que l’assiduité ou le perfectionnisme par exemple. Et ce d’autant plus qu’elles ne sont pas ostensiblement affichées mais découvertes au hasard de l’entretien, plus à travers des comportements que des discours. Cela ne signifie pas pour autant que les recruteurs se sont attendris. En fait, ils cherchent les valeurs qui collent à celles de leur entreprise.

6 qualités humaines qui plaisent aux recruteurs

L’agriculture attire toujours les jeunes

Il n’y a jamais eu autant de candidats pour les BTS agricoles en France : + 14 % pour le BTS conduite de l’entreprise agricole ces huit dernières années, + 19 % pour le BTS production animale, révèle une enquête d’Europe 1.

Les profils ont changé. Les étudiants sont de moins en moins des enfants d’agriculteurs. Cependant, le moteur premier est la passion qu’ils entretiennent, parfois depuis tout petits, pour l’agriculture. « Pour pouvoir vivre de l’agriculture, ils le savent, il est impossible de rester dans le modèle économique actuel, qui a mené au chaos entre producteurs et intermédiaires », complète Europe 1. Il faudra désormais allier culture et élevage et se tourner de plus en plus vers la vente directe. C’est d’ailleurs la base du projet d’un nombre croissant de jeunes. 

Le conseil donné à tous les étudiants est aussi de continuer à se former après le BTS, vers l’ingénierie, l’agroalimentaire ou les nouvelles technologies agricoles, afin d’être le plus complet possible. « Le métier d’agriculteur n’est plus celui d’il y a 50 ans, il devient celui d’un chef d’entreprise. Il faut désormais tout maîtriser, de la production à la stratégie commerciale », souligne Europe 1.