jeudi 30 mai 2013

Pays de la Loire : un besoin de plus de 2 000 salariés par an

L'Association régionale pour l'emploi et la formation en agriculture (Arefa) des Pays de la Loire a réalisé une étude sur les besoins en emplois et compétences pour les salariés agricoles de la région à l'horizon 2020

Le document disponible à l'adresse ci-dessous analyse ces besoins pour huit filières : viticulture, arboriculture, cultures légumières, horticulture, élevage bovin, élevage porcin, aviculture et agroéquipement. 
Globalement, cette étude évalue le besoin annuel en salariés permanents à plus de 2 000.
La moitié de ces emplois sera pourvue par des personnes travaillant déjà dans la production agricole. "Mais il restera à trouver 1 000 nouveaux salariés c'est à dire des personnes nouvellement formées ou n'ayant pas travaillé dans le secteur agricole" conclut l'Arefa.

http://pays-de-la-loire.anefa.org/activit%C3%A9s-11

mercredi 29 mai 2013

Chanvre : Des débouchés multiples

L’Union européenne souhaite limiter la production de déchets provenant des véhicules et intensifier la réutilisation, le recyclage et d’autres formes de valorisation des véhicules hors d’usage et de leurs composants. Le taux de réutilisation et de valorisation des composants d’un véhicule doit atteindre 95 % au plus tard le 1er janvier 2015. Une piste pour la fibre de chanvre ?

Dans le chanvre, tout est bon : fibre, chènevotte, chènevis… En moyenne, 10 000 ha de chanvre sont mis en culture par an en France. 
La filière compte des intervenants de toutes les tailles, et offre des débouchés multiples. La plasturgie et les écomatériaux font partie des débouchés en progression.

Pour en savoir plus sur la récolte du chanvre

mardi 28 mai 2013

Le nouveau visage de l'expatriation

L'expatriation des cadres a encore de beaux jours devant elle et séduit de plus en plus les jeunes diplômés. 
Selon une étude du cabinet de ressources humaines PwC présentée par le journal du Net, "le nombre de travailleurs mobiles, qui a déjà augmenté de 25 % entre 1998 et 2009, devrait encore grimper de 50 % d'ici à 2020". 
Mais "des bouleversements se préparent dans la mobilité internationale des talents". La durée de l'expatriation sera surtout liée à l'objet de la mission et oscillera entre 6 et 18 mois. 
De nouvelles destinations, des durées plus courtes, des modalités moins rigides...la mobilité évolue vers plus de flexibilité !

L'expatriation en 2020 : tout ce qui va changer

dimanche 26 mai 2013

Les métiers du Ministère de l'agriculture

Le Ministère de l'agriculture a ouvert un nouvel espace web dédié à ses missions et ses métiers. Enseignement, recherche, sécurité sanitaire, appui aux agriculteurs, relations internationales,...cet espace présente, avec une douzaine de témoignages, la diversité des emplois et les modalités d'accès.

Il renvoie également vers le répertoire des métiers du Ministère (RMM), actualisé en janvier 2013. Avec plus de 200 fiches, ce répertoire décrit l’ensemble des métiers exercés par les personnels du Ministère, avec les compétences nécessaires et les tendances d'évolution.

Les missions et métiers du Ministère de l'agriculture

Le répertoire des métiers du Ministère de l'agriculture

samedi 25 mai 2013

Des métiers et des formations pour tous les goûts !

Les métiers de l’agroalimentaire sont multidisciplinaires. Et parce qu’ils sont en prise directe avec la production agricole et les attentes des consommateurs, ces métiers revêtent une richesse parfois méconnue.

Sans conteste, ils font partie de notre quotidien, et contribuent même à nous faciliter la vie, voire la santé !
Pour répondre aux besoins de ce secteur d’activité, il existe un panel de formations accessibles à tous et qui débouche dans tous les cas sur un emploi !

Le panorama des métiers et des formations dans l'agroalimentaire

Formation Agroalimentaire : ils ont choisi la voie de l’apprentissage

Trois jeunes apprenti(e)s témoignent de leur quotidien entre formation et missions en entreprise. Ils nous expliquent pourquoi ils ont fait le choix de la filière agroalimentaire et de la voie de l’apprentissage au sein de l’IFRIA-LR (Institut de formation régional des industries alimentaires du Languedoc-Roussillon), organisme gestionnaire d’un CFA sans mur, qui agit en interface avec les différents partenaires concernés (les entreprises, les jeunes, les établissements de formation, les pouvoirs publics) pour répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur.

Témoignages de Maud Cunat, Marion Bonnefille et Jérémy Albert

vendredi 24 mai 2013

Les chiffres clés de l'emploi agricole et agroalimentaire

Le Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt a mis à jour sa plaquette d'information sur l'emploi. On y apprend que les exploitations agricoles françaises emploient 966 000 "actifs permanents", parmi lesquels 154 900 salariés.

Quant au secteur des industries agroalimentaires, il demeure le second employeur industriel de France avec 415 000 salariés dans un peu plus de 13 500 entreprises. Mais 69 % d'entre elles comptent moins de dix salariés. Le document rappelle également que chaque année, près de 10 000 postes ne sont pas pourvus dans ce secteur.

Les chiffres clés de l'emploi agricole et agroalimentaire

Industries agroalimentaires : Un poids lourd de l’économie en pleine mutation

L’industrie agroalimentaire en France tient le leadership des industries françaises. Les entreprises du secteur emploient de nombreux salariés dans des métiers variés et en pleine mutation.

D’après les derniers chiffres de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires), l’agroalimentaire est resté en 2012 le premier secteur industriel français avec un chiffre d’affaires de 160,9 milliards d’euros en légère augmentation par rapport à 2011 (+ 2,3 %).
Il a conservé également son rang de premier employeur industriel et son solde commercial a atteint 9,2 milliards d’euros (contre 8,2 milliards en 2011).

La filière agroalimentaire est donc un atout majeur pour le commerce extérieur français. La France est cependant progressivement passée du 2e au 5e rang mondial des pays exportateurs.

Le secteur de l'agroalimentaire en détail

La Toulousaine des Farines : Les circuits courts : un choix d’avenir

Depuis le début d’année, la Toulousaine des Farines à Sallèles d’Aude a choisi de se concentrer plus précisément sur le marché intérieur. 

Consciente de l’intérêt que porte le consommateur aux circuits courts, la minoterie produit désormais une farine issue du blé dur de la coopérative Arterris, destinée à la baguette MIE’nutie.

La Toulousaine des farine en détail

jeudi 23 mai 2013

9 français sur 10 l’ignorent : l’agriculture, c’est + de 90 métiers à découvrir !

La nouvelle édition du « Guide des métiers de l’agriculture », publiée par l’ANEFA et l’APECITA, est disponible.

Un outil unique et indispensable pour l’orientation

Cette 3éme édition a été complètement actualisée et refondue. Elle fait la part belle aux témoignages et a été enrichie de 14 nouvelles fiches métiers, telles que vétérinaire, maréchal ferrant ou encore technicien de maintenance en scierie.
Véritable outil de référence, le « guide des métiers de l’agriculture » est destiné aux professionnels de l’orientation et à toute personne qui s’intéresse à l’agriculture.
Des métiers pour toutes les envies

96 métiers sont présentés au sein de différentes filières de production :
  • Les cultures spécialisées avec l’arboriculture, l’horticulture & les pépinières, le maraîchage,
  • La vigne & le vin,
  • Le paysage, les jardins & les espaces verts,
  • La forêt & la 1ère transformation du bois en scierie,
  • Les grandes cultures,
  • L’élevage : les animaux de troupeaux et basse-cour, les chevaux, les poissons & les coquillages.

Sans oublier les métiers des services, du conseil et du développement agricole qui gravitent autour.

Pour commander le guide par mail : avignon@apecita.com

Etudier à l'étranger avec le programme Erasmus

Etudier à l'étranger est un atout positif sur un futur CV et permet d'envisager un premier job hors de France. Le programme Erasmus s'adresse à tous les étudiants de l'enseignement supérieur à condition que leur établissement soit titulaire de la charte Erasmus.

Plus d'une trentaine de pays participent à ces échanges qui portent sur des périodes d'études ou de stages. Aucun temps n'est perdu : cette mobilité est reconnue par votre établissement d’origine et les notes obtenues sont validées dans le cadre de votre diplôme français.

Attention, le départ se prépare au moins un an à l'avance !

Pour en savoir plus : http://www.generation-erasmus.fr/

Le nouveau visage de l’agriculteur

L’Observatoire Alptis de la protection sociale vient de livrer une étude sur le thème de l’agriculture : « Les agriculteurs français, travailleurs en perpétuelle évolution ».

Gros plan sur les principaux enseignements de cette étude avec Pascal Geneyton, responsable de la communication institutionnelle d’Alptis.

Les grandes lignes de l'étude

Grégory Narce – Élevage Narwali : De la biochimie aux chevaux

Les grands passionnés sont toujours ainsi : un jour ou l’autre, leur passion les rattrape et ils décident d’en faire une activité professionnelle. 

C’est le cas de Grégory Narce, biochimiste de formation qui, après quelques contrats dans des laboratoires pharmaceutiques, a troqué sa blouse blanche pour une tenue d’éleveur de chevaux.

Le Haut-Marnais d’adoption n’éprouve aucun regret d’avoir un jour abandonné les paillasses des laboratoires pour la paille de ses boxes.

Quel est son parcours ?

mercredi 22 mai 2013

Expliquer vos qualités et vos défauts

Lors des entretiens de recrutement, vous aurez certainement droit à la question : "quelles sont vos trois principales qualités? Et vos trois défauts?".

La réponse demande un minimum de préparation. En effet, nous avons tous des qualités et des défauts. "Toute la question est de savoir s’ils sont compatibles avec l’exercice de notre métier" souligne Thomas Baligand sur le blog des consultants Apec.
Celui-ci préconise d'illustrer son argumentation par des exemples concrets et de d'envisager un défaut plutôt comme un "point de vigilance". Il conclut : "Incarner ce que l’on dit, être soi, en cohérence avec un discours… voilà ce qui informera et rassurera réellement le recruteur".

Pour en finir avec la question des 3 qualités et défauts

Joël Palacin, Val de Gascogne : Le goût du terrain et du relationnel

Joël Palacin a vu pleinement évoluer le métier de technico commercial.

Arrivée des nouvelles technologies, traçabilité du conseil… en une vingtaine d’années, la nature de ses missions et son organisation du travail se sont complexifiées.
Malgré son évolution vers des fonctions d’encadrement, Joël Palacin reste profondément attaché au travail de terrain et à l’établissement d’un bon relationnel avec les agriculteurs.

Quel est son parcours ?

la France reste leader mondial

À l’occasion de son événement « Un Jour en Provence » qui s’est tenu à Paris le 18 février, le Conseil interprofessionnel des vins de Provence a dévoilé les derniers chiffres du marché du rosé dans le monde et en France.

Ainsi, la production mondiale de rosé poursuit sa progression, dans un marché de vins tranquilles stable, voire en légère régression.
Depuis 2002, la production de rosé a augmenté de 7,7 %, pour atteindre 24,1 millions d’hl en 2010. Elle représente désormais plus de 9 % de la production totale de vin tranquille.

Le marché du rosé

mardi 21 mai 2013

MSA : l’emploi salarié agricole poursuit sa restructuration

La MSA vient de dévoiler les chiffres de l’emploi du régime agricole au second trimestre 2012. Des chiffres qui confirment l’épisode de récession de l’emploi dans les entreprises relevant du régime agricole, rejoignant dans la crise le reste de l’économie française.

Ainsi, le nombre de contrats actifs au cours du 1er trimestre 2012 est en recul de - 1,2 % par rapport à celui du 2e trimestre 2011. Cette baisse s’inscrit dans la tendance observée au 1er trimestre 2012.
Le secteur de la production agricole enregistre un repli de - 2,0 % au 2e trimestre 2012, comparativement au 2e trimestre 2011. Cette évolution est attribuée à des phénomènes tant conjoncturels que structurels affectant le secteur depuis le début de l’année, comme le précise la MSA : « Des conditions climatiques moins favorables qu’en 2011, impactant directement le calendrier des emplois saisonniers, voire le volume du recours au travail occasionnel, et une substitution des CDD aux CDI pour les emplois non saisonniers. […] 

Toutefois, deux trimestres de résultats supplémentaires seront nécessaires pour apprécier l’effet complet des conditions climatiques sur les secteurs ayant recours à l’emploi saisonnier. » 

Le niveau de l’emploi dans le secteur de la transformation industrielle, qui s’était stabilisé au 1er trimestre 2012, enregistre une légère régression de - 0,9 %, elle concerne les CDD comme les CDI. Le niveau de  l’emploi dans le secteur tertiaire connaît un 5e trimestre de baisse consécutif, avec une baisse de - 1,0 %, confirmant que sa conjoncture s’inscrit dans celle de l’ensemble de l’économie française.

Une charte pour l’insertion par l’emploi dans les territoires ruraux

C’est à l’École national d’industrie laitière de Mamirolle, dans le Doubs, et en présence du Président de la République, François Hollande, que le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a signé une charte d’insertion avec 15 partenaires issus du monde de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.

Dans son discours, François Hollande a expliqué que cette charte devrait « permettre qu’il y ait 60 000 emplois qui soient créés, dans les prochains mois, pour la seule année 2013. 50 000 sous forme de contrats d’apprentissage, 4 000 sous forme de contrats de professionnalisation et d’autres pour permettre à des demandeurs d’emploi de trouver, justement, une solution professionnelle durable. » 
Il a précisé que l’idée de cette convention était à la fois d’« offrir une formation adaptée pour les entreprises et, en même temps, de favoriser l’accès à la professionnalisation de jeunes et de moins jeunes ; de jeunes qui attendent un emploi, qui espèrent un emploi et d’autres, moins jeunes, qui l’ont perdu et veulent en trouver un autre. »

Le Président a également insisté sur le fait que plus de 90 % de ceux qui choisissent la voie de l’enseignement agricole trouvent un emploi à la fin de leur parcours de formation. « C’est un secteur qui crée, qui embauche, qui investit, qui exporte », a-t-il ajouté en précisant que « cela représente 4 500 000 emplois, 3 500 000 salariés. »

dimanche 12 mai 2013

Aprovalbois, Bourgogne Une bourse de l’emploi est en ligne

Aprovalbois est l’interprofession régionale de la forêt et du bois en Bourgogne. La structure rassemble l’ensemble des acteurs de la filière bourguignonne, depuis les pépiniéristes forestiers, jusqu’aux utilisateurs du bois.

Créée en 1981, Aprovalbois est l’interprofession régionale de la forêt et du bois en Bourgogne. La structure rassemble l’ensemble des acteurs de la filière bourguignonne, depuis les pépiniéristes forestiers, jusqu’aux utilisateurs du bois (constructeurs de maisons bois, fabricants de meubles, bois-énergie…), en passant par les gestionnaires forestiers, les transporteurs… 
Toutes les activités liées au bois et à la forêt sont représentées : production, commercialisation, transport, transformation, dans tous les secteurs (bois d’oeuvre, bois-énergie).

Les missions d'Aprovalbois

Pôle de compétitivité xylofutur, Générateur de croissance


Le pôle de compétitivité Xylofutur « produits et matériaux des forêts cultivées », basé à Gradignan (Gironde), a pour mission principale de faire émerger des projets innovants au profit de la filière forêt-bois-papier d’Aquitaine
Il travaille sur trois thématiques de R& D : la compétitivité de la production de bois et des approvisionnements pour les industries utilisatrices, les produits issus du bois en matériau avec pour marchés privilégiés l’aménagement, la décoration, le bâtiment et l’emballage et la chimie du bois. Le pôle a été créé en 2005 à l’initiative de la Fiba et du consortium Capforest. Xylofutur (www.xylofutur.fr) regroupe à ce jour 134 adhérents (fin 2012) : entreprises, centres de recherche et de formation et institutions/organisations professionnelles. 

Xylofutur en détail

samedi 11 mai 2013

Alain Jacquet, directeur de Forêts & Bois de l’Est : Le bois énergie, une filière en plein essor

Coopérative forestière implantée dans le grand est de la France, Forêts & Bois de l’Est (F&BE) a créé un département dédié au bois énergie, Sylvo Watts.
Son directeur, Alain Jacquet, croit en l’avenir de cette filière, la seule, aujourd’hui, à progresser dans le contexte économique que l’on connaît. 

En 2013, F&BE devrait commercialiser près de 95 000 t de bois pour la filière énergie. Coopérative forestière issue de deux opérations de fusion successives, la première en 2004 et la seconde en 2006, Forêts & Bois de l’Est oeuvre aujourd’hui sur la Lorraine, la Franche-Comté et la Champagne-Ardenne. Elle fédère près de 6 000 propriétaires forestiers répartis sur 75 000 ha et traite près de 400 000 m3 de bois par an.

La F&BE en détail

Rencontres pour l’avenir du bois : La parole libre aux professionnels

Quoi de mieux que pouvoir dire à haute voix ce que l’on pense tout bas ? C’est ce qu’ont permis les rencontres régionales pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois à ces deux filières. Une première plutôt réussie. 

À l’initiative des ministres de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du redressement productif, en partenariat avec les conseils régionaux, les rencontres régionales pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois ont été lancées officiellement le 25 novembre 2012. 
S’il s’agit d’une démarche nationale, chaque région avait carte blanche afin de faire de ces rencontres un lieu d’échange entre les différents professionnels du secteur forestier pour établir un état des lieux de leurs besoins et attentes. 
À ce titre, différents ateliers avec chacun une thématique ont été proposés aux professionnels de chaque région. D’une durée d’une demi-journée à une journée, l’ensemble des ateliers a été réalisé entre le mois de décembre et le mois de mars. Désormais, les ateliers sont clôturés au niveau régional et une synthèse a été rédigée et transmise aux différents ministères porteurs du projet.

 Les rencontres pour l'avenir du bois

vendredi 10 mai 2013

Protection de la forêt contre les incendies : Objectiver pour prévenir au mieux

La DFCI Aquitaine est une entité qui a en charge la prévention des risques d’incendies en entretenant les infrastructures nécessaires à la lutte contre les feux de forêt et à la valorisation du bois

La Gironde est le premier département français en termes de départs de feux de forêt, introduit Pierre Macé, directeur de la DFCI Aquitaine (Défense des forêts contre l’incendie). La pression est donc importante et le département classé à haut risque. 
Pour autant, les statistiques sont plutôt encourageantes. On ne déplore, en moyenne, qu’un hectare de forêt détruit par départ de feu. Comme toute moyenne, ce chiffre cache des feux d’ampleur beaucoup plus importante et d’autres avec une incidence moindre. »

Les missions de la DFCI

Les métiers de la forêt : Bientôt la mixité ?

Exploiter durablement une forêt est un art accessible à tous, qui s’acquiert par la formation. Pourtant, l’amont de la filière bois est encore boudé par les filles. 

Quand on parle du Bac Pro forêt, l’image du bûcheron canadien est récurrente. Pourtant, les choses ont changé. Le métier est de plus en plus mécanisé, et se base davantage sur une approche scientifique : bref, c’est un métier accessible à tous, garçons comme filles, » introduit Paul Candaele, proviseur adjoint de l’école forestière de Meymac.

La place des femmes dans les métiers de la forêt

jeudi 9 mai 2013

"Nos métiers ne sont pas délocalisables"

À l’occasion du Salon international du machinisme agricole qui se tenait fin février à Paris, les constructeurs et distributeurs de machines agricoles ainsi que les entrepreneurs de travaux agricoles ont à nouveau fait valoir le dynamisme du secteur

Paradoxalement, ces entreprises peinent toujours à recruter. L’Aprodema s’attaque depuis plusieurs années au problème. 

Michel Morel - Président de l’Aprodema présente les métiers dans l'agroéquipement

« Assurer la gestion durable des forêts publiques de France »

« L’Office national des forêts est le premier gestionnaire d’espaces naturels en France. À ce titre il gère les forêts publiques françaises, propriétés de l’État (forêt domaniale) et des collectivités territoriales. En surface, cela représente environ 4,5 millions d’hectares en métropole et 6 millions d’hectares dans les départements d’outre-mer, principalement en Guyane. La forêt est considérée par les pouvoirs publics comme un véritable patrimoine à préserver, tant pour les générations actuelles que pour les générations futures. Elle fait l’objet, sur le plan législatif, de mesures de protections fortes. Ces dispositions lui permettent notamment de résister à l’artificialisation des terres, en particulier en zone périurbaine.

Les missions de l'ONF

mercredi 8 mai 2013

Christopher Auchlin - Entrepreneur forestier : un gestionnaire d’entreprise et de la forêt

Après une formation forestière complète au lycée de Poisy (Haute-Savoie), Christopher Auchlin a créé son entreprise de travaux forestiers.

Son point de vue sur le métier.

Panorama : Très chère forêt

L’histoire de la forêt française n’est pas un long fleuve tranquille. Tandis qu’elle couvrait l’ensemble du territoire à l’époque de Jules César, à la fin du XIXe siècle, elle s’était réduite comme peau de chagrin estimée à environ 15 % du territoire

Mais au siècle dernier, la pression diminue et la forêt française se reconstitue au fur à mesure des décennies. 

Considérée désormais comme un patrimoine naturel, elle fait l’objet de nombreuses mesures de gestion et de protection.

La place de la forêt en France

mardi 7 mai 2013

Coopération agricole : Quelle formation pour les travailleurs saisonniers ?

À l’occasion du dernier Salon Vinitech-Sifel qui s’est tenu à Bordeaux du 27 au 29 novembre dernier, Laurence Hecquet, conseillère formation à l’Opcalim au sein de l’Interrégion Sud-Ouest, s’est penchée sur la question de la formation des saisonniers des coopératives des filières vin, fruits et légumes.

Mais avant d’aborder cette problématique, il est important de mieux connaitre ce public. voici toute l’ambition de l’étude réalisée en mars 2012 par l’Observatoire des métiers de la coopération agricole. L’étude a dénombré près de 12 000 salariés saisonniers, plus de la moitié travaillant dans les filières vin (22,9 %) et fruits et légumes (29,2 %).

L’observatoire des métiers de la coopération a dressé le portrait type de ce salarié saisonnier.

Quels sont les résultats de l'étude sur la formation des travailleurs saisonniers ?

lundi 6 mai 2013

Entreprise 2.0-BHR « Fluidifier, partager et faciliter l’échange d’information »

Qui ne s’est jamais plaint de recevoir trop d’informations, sans jamais recevoir l’information qu’il recherche ? 
Et si le micro-blogging était la solution pour fluidifier, partager, tout en faisant appel à l’intelligence collective, c’est-à-dire à celle de tous les collaborateurs qu’ils soient physiquement au siège social, sur le terrain et quelle que soit leur place dans la hiérarchie de l’entreprise ? C’est le pari tenté par le bureau horticole régional situé en Anjou.
 

«Le BHR, bureau horticole régional, est une société de services et de conseils pour les entreprises de l'ornemental. Il a été créé il y a trente ans par et pour les producteurs des Pays de la Loire. Nous avions en interne plusieurs outils de communication, de types magazine, alertes fax ou mail, gérés en interne par une ou deux personnes. Nous avons souhaité mettre en place un outil qui permette de fluidifier, partager et faciliter l'échange d'information entre les collaborateurs, les entreprises partenaires et les actionnaires du BHR », indroduit Ghislain Bousseau, conseiller en communication au BHR. 

De simples outils, comme Doodle ou Google-docs, ou encore Picasa proposés par Google, sont des outils en ligne qui permettent aux collaborateurs de partager un agenda, des documents, des photos… Ce sont des outils faciles d’accès, et qui incluent déjà la dimension du partage collectif, Mais certaines entreprises vont plus loin et mettent en place des réseaux sociaux d’entreprise (RSE).

Quelles sont les solutions proposées par le BHR ?

dimanche 5 mai 2013

Tatiana Skogoreva : « Il faut essayer de rencontrer directement les recruteurs »

Ingénieur en agroalimentaire en Russie, Tatiana Skogoreva est aussi ingénieur en agriculture de l’Esa d’Angers. Pour elle, il est préférable d’établir un contact direct avec les recruteurs pour prouver sa motivation. C’est ainsi qu’elle a trouvé son premier poste.
 « J’avais répondu à une annonce et je n’avais pas eu de réponse. J’ai envoyé ma candidature par e-mail direct. Dans les deux heures, j’ai eu un rendez-vous »,
indique Tatiana Skogoreva.

Quel est son parcours ?

vendredi 3 mai 2013

La MSA s’engage auprès des jeunes

La mutualité sociale agricole (MSA) a lancé le 15 avril une grande campagne de communication pour informer les jeunes qu’à tout moment, elle peut leur apporter des réponses concrètes sur les grands sujets qui les préoccupent : le parcours de formation et l’accès à l’emploi ; l’installation et l’accès aux droits sociaux ; l’aide aux jeunes foyers ; la préservation du capital santé ou encore les démarches d’engagement et de participation à la vie du territoire. 

« 400 000 jeunes de 16-30 ans sont assurés en santé par la MSA, soit près de 12 % des adhérents. De plus, près de 200 000 jeunes en formation ou en apprentissage agricoles bénéficient de la MSA pour la prévention et la santé-sécurité au travail », précise la MSA qui, grâce à cette campagne, souhaite être mieux identifiée par les jeunes en milieu rural comme « une référence sociale incontournable et un acteur engagé qui les accompagne dans leur prise d’autonomie et dans leur engagement sur et pour leur territoire de vie, pour eux-mêmes et pour les autres ». 
Et d’ajouter : « Cette campagne de communication est l’un des aboutissements du travail engagé par la MSA à l’automne 2012, lorsqu’elle avait consacré sa journée nationale, aux jeunes du secteur agricole et du monde rural et plus particulièrement aux conditions de leur entrée dans la vie active. » 
Pour interpeller les 16-30 ans, le dispositif de communication mis en place par la MSA utilise tout le panel des canaux de communication plébiscités par les jeunes : vidéos virales, campagne radio, réseaux sociaux online…

Un portail pour les industries agroalimentaires

Avec près de 13 500 entreprises et plus de 400 000 salariés, les industries agroalimentaires demeurent le premier employeur en France. 

Le Ministère de l'agriculture leur dédie un nouveau portail qui permet de suivre l’actualité du secteur, les chiffres-clés, les tendances des marchés et les grandes orientations des politiques publiques (export, transition écologique). 
Une rubrique est consacrée à l'emploi, la formation, et l'amélioration des conditions de travail. 
Enfin, la rubrique "acteurs de la filière" propose un annuaire des principaux organismes ressources du secteur.

http://www.agroalimentaire.gouv.fr

jeudi 2 mai 2013

Installation et transmission en agriculture : deveniragriculteur.fr lancé en Rhône-Alpes

« Installation, installation, installation ! » C'est par cette formule que Jean-Luc Flaugère, nouveau président de la chambre régionale d'agriculture, a résumé la volonté politique actuelle en Rhône-Alpes. 
De nombreux outils existent déjà pour aider les jeunes à s'installer : DJA, prêts JA, exonérations fiscales, stages reprise d'exploitation… D'autres voient le jour, à l'image du site Internet "deveniragriculteur.fr"

Comme son nom l'indique, ce site se propose de rassembler toutes les informations nécessaires pour mener à bien son projet d'installation, mais aussi de transmission. Pour un accompagnement personnalisé, il renvoie également sur le dispositif de "Points accueil", installation ou transmission, existant dans chaque département.

Il s'adresse en effet à plusieurs publics : 
• les jeunes en phase d’orientation, et leurs familles ; 
• les porteurs de projets ; 
• les agriculteurs futurs cédants ; 
• les collectivités locales. 

Le lancement du site a eu lieu le 4 avril 2013 à Lyon, à l'occasion des Assises régionales de l'installation. « Nous avons 890 installations par an, en moyenne, en Rhône-Alpes. Or, seulement 50 % de ces installations sont aidées », indique Gilles Pélurson, directeur de la Draaf Rhône-Alpes. 
Un constat qui a poussé l'État à vouloir rénover les outils de la politique d'installation et leurs critères d'accession, qui ont un peu vieilli. Cet élan national a trouvé un écho favorable en Rhône-Alpes, où 34 M€ de fonds publics ont été consacrés à l'installation en 2012. 
Pour Michel Grégoire, vice-président du conseil régional chargé de l'agriculture, « en Rhône-Alpes, nous avons perdu 3 000 exploitations sur les trois dernières années. Cela pose le problème du renouvellement des générations et de la perte de tissu social. Or, l'agriculture et les IAA sont des secteurs porteurs d'espoir, car sources potentielles d'emploi. Notre objectif est de permettre à plus de personnes d'accéder à ces métiers ». 

Le site deveniragriculteur.fr se veut un outil moderne, adapté aux évolutions de la société

http://www.deveniragriculteur.fr/

Terra eco : trouver un emploi dans l'économie verte

La revue Terra eco publie un numéro hors série consacré aux métiers de l'économie verte : énergies renouvelables, traitement des déchets, préservation des espaces naturels, lutte contre la pollution, etc

Avec de nombreux témoignages, ce document permet de découvrir une centaine de métiers, leur niveau de rémunération et les formations nécessaires.
"Certes les recrutements sont réguliers, mais gare aux illusions, souligne Walter Bouvais, directeur de Terra Eco. 
L’économie verte laisse peu de place aux profils généralistes. Techniciens ou ingénieurs, écologues, communicants ou auditeurs : les métiers les plus demandés nécessitent des compétences précises, que l’on acquiert par des formations ciblées".

Trouver un emploi dans l'économie verte