jeudi 16 juillet 2015

Formations en aquaculture : Se former les bottes dans l’eau

Auparavant peu développée, la formation en aquaculture a connu un certain essor ces dernières années. Aujourd’hui, des bacs pro, des BTSA et des licences aquaculture se sont développés.

L’aquaculture concerne l’ensemble des activités liées à la production d’espèces aquatiques animales ou végétales (poissons, coquillages, crustacés et algues). Les formations proposées mènent donc à une large gamme de métiers dans la production, la commercialisation, la qualité, la transformation ou encore le conseil. Un bac pro aquaculture se réalise en trois ans.

À l’issue de la formation, les apprenants savent programmer, préparer et gérer des activités d’élevage aquacole comme l’alimentation, la reproduction ou la vaccination. À ce niveau, le diplômé peut prétendre à un poste d’agent piscicole.

Après un bac pro, un BTSA aquaculture peut déboucher sur des fonctions de responsables d’élevage aquacole. Les étudiants sont alors capables de réaliser la gestion technique d’un élevage et de diriger des agents piscicoles, voire de superviser plusieurs sites de production. 

Le BTSA en formation initiale ou par apprentissage se réalise en deux ans. Si la formation est réalisée par la voie de l’apprentissage, l’apprenti signe alors un contrat de travail avec une entreprise aquacole. « Il alterne des périodes de formation générale et technologique au lycée, soit 1 400 heures sur 40 semaines et des périodes de travail en entreprise de 52 semaines au total », détaille Pierre Garsi, responsable des ateliers pédagogiques pisciculture au lycée professionnel de Guérande-Olivier Guichard. Dans ce lycée, la formation par apprentissage a été mise en place après que des professionnels aient témoigné d’un certain manque de pratique des apprenants.

Découvrez toutes les formations en aquaculture

mercredi 15 juillet 2015

Métiers de l’aquaculture : Des évolutions au fil de l’eau

Entre production, qualité et commercialisation, l’aquaculture propose un large éventail de métiers.

Aujourd’hui, ce secteur représente plus de 50 % de l’offre de poisson pour l’alimentation
dans le monde.

Découvrez les métiers en aquaculture

mardi 14 juillet 2015

Philippe Renou De la production à la commercialisation des truites

La pisciculture de Philippe Renou produit 250 tonnes de truites par an. Une grande partie part chez Truite Service, entreprise de transformation et de commercialisation dont Philippe Renou est également le gérant. 
Une fois les produits transformés, ils partent pour la grande distribution, chez des grossistes et des mareyeurs français, et pour l’export.

Découvrez le parcours de Philippe Renou

lundi 13 juillet 2015

Une relation de proximité entre entreprises et établissements de formation

Pouvez-vous nous définir exactement ce qu’est l’aquaculture ?
Elisabeth Mayeur : L’aquaculture regroupe l’ensemble des activités de la production animale ou végétale en milieu aquatique.
Il en existe deux types : l’aquaculture marine qui se pratique au bord de mer, et l’aquaculture en eau douce qui se pratique en rivières et en étangs.

Elle concerne notamment les productions de poissons (pisciculture), les productions de coquillages (conchyliculture) avec l’ostréiculture (élevage des huîtres), l’halioticulture (élevage des ormeaux), la mytiliculture (élevage des moules) et la pectiniculture (élevage de coquilles Saint-Jacques ou de pétoncles) ; les productions de crustacés (astaciculture et pénéiculture) ; les productions de coraux (coraliculture) ou encore les productions d’algues (algoculture). En France métropolitaine, la conchyliculture est l’activité aquacole dominante (159 600 tonnes pour 546 millions d’euros), suivie de la pisciculture continentale (40 400 tonnes pour 125 millions d’euros). À noter que l’aquaculture ne regroupe pas les métiers et activités du secteur de la pêche.

Découvrez le marché de l'emploi de l'aquaculuture

samedi 4 juillet 2015

Retour en formation pour les 16-25 ans sans diplôme

Avec "Reviens te former", le gouvernement veut inciter les jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelle à reprendre une formation. 

Un site Internet dédié à cette mesure a été mis en ligne. A travers les établissements d'enseignement agricole, le Ministère de l’agriculture s'associe à cette démarche. Les jeunes sans diplôme peuvent demander un entretien avec un conseiller d’orientation en laissant leur numéro de téléphone sur le site ou en contactant le 0 800 12 2500.

http://reviensteformer.gouv.fr/#

vendredi 3 juillet 2015

Apprentis mineurs : prise en charge totale durant un an dans les TPE

Afin d'encourager le recrutement des plus jeunes en apprentissage, le gouvernement a mis en place le 1er juillet la mesure "TPE jeune apprenti" (Très petite entreprise). Celle-ci s'adresse aux entreprises de moins de 11 salariés. Elle permet une exonération totale de charges et de salaires pour toute embauche d'un apprenti de moins de 18 ans durant la première année du contrat. Cela représente une aide de 4 400 euros et ne change rien à la rémunération de l'apprenti qui varie de 364 à 772 euros mensuels selon l'année d'apprentissage.

Découvrez l'aide "TPE jeune apprenti"

jeudi 2 juillet 2015

Chef de culture pépinière : technicien et pédagogue

Le chef de culture supervise les travaux en pépinière et participe à la gestion courante de l'entreprise : encadrement du personnel, relations avec les fournisseurs, expéditions, etc. C'est donc un technicien qui a de solides connaissances des végétaux, mais aussi un pédagogue très présent sur le terrain qui s'implique dans le travail de son équipe. La formation demandée est au minimum le Bac pro. Ce métier peut évoluer vers une spécialisation dans la vente de végétaux ou vers le domaine du paysage et des espaces verts.

Consulter la fiche métier chef de culture pépinière