mercredi 30 novembre 2016

Domaine de Castang : La motivation, premier critère d’embauche

Au domaine de Castang, à Saint-Laurent-de-Vignes en Dordogne, quelque 240 ETP s’occupent des 400 hectares de vergers de pommiers.

Du suivi des plants en pépinière jusqu’à l’expédition des fruits, la motivation et la sensibilité au végétal sont les deux critères primordiaux pour intégrer la structure.

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Frédéric Costella, copropriétaire de la maison Celene « le crémant de bordeaux s’imposera par la qualité »

Domaine, négoce, coopérative… En tant que salarié, Frédéric Costella est passé par tous les modèles de commercialisation du vin. Régisseur, acheteur ou directeur, cet amoureux du Sud-Ouest est resté fidèle à la région. Depuis un an, il s’est lancé un défi de taille : reprendre avec Céline Lannoye la maison de crémant-de-bordeaux Jean-Louis Ballarin.

À 36 ans, Frédéric Costella est le nouveau directeur de la maison Celene, ex-maison Jean-Louis Ballarin. Associé avec Céline Lannoye, les deux complices ont choisi de placer leurs billes sur un segment de marché où Bordeaux n’est pas le plus attendu : le crémant. « La consommation de vins effervescents est en croissance. La famille Ballarin a été précurseur sur les bulles dès les années 1950. Nous avons le marché, le savoir-faire et un nom vendeur : “Bordeaux”. Les bases de l’aventure sont saines. Depuis un an, nous ne manquons pas de travail. »

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Unidor – Couleurs d’Aquitaine : Les caves coopératives de Dordogne maîtrisent leur commercialisation

En 1961, des caves coopératives de Dordogne se sont unies pour investir dans un centre commun d’embouteillage. Aujourd’hui, elles ont passé une nouvelle étape en créant une société de commercialisation : Couleurs d’Aquitaine.

Des investissements réguliers sont mis en oeuvre pour développer les ventes de vin en bouteilles, plus rémunératrices que le vrac.

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Quel marché de l’emploi dans la filière vitivinicole ?

Quels sont les principaux métiers de la filière vitivinicole ?

Laurence Stéphan : Il existe en fait deux filières dans la filière, la filière viticole et la filière vinicole. 

La filière viticole a pour but la culture du raisin. Les principaux métiers représentés sont les ouvriers viticoles, pour certains, tractoristes (conducteurs de tracteur enjambeur), chargés des plantations, de la culture, de l’entretien de la vigne et des vendanges. On trouve également des chefs d’équipe et des responsables de vignoble qui, en plus de la participation au travail de la vigne, sont également chargés d’organiser le travail, de manager et de travailler en lien avec les équipes en cave ou les équipes de direction, pour élaborer un raisin correspondant aux attentes et spécificités des maisons et domaines.

La filière vinicole a, quant à elle, pour rôle la transformation du raisin en vin. L’un des principaux métiers est l’agent de chai ou caviste, chargé des différents travaux de la cave : process d’élaboration du vin, habillage des bouteilles et conditionnement. Les maîtres de chai ou chefs de cave doivent, en plus de la participation à ces différents travaux, organiser le travail, manager et travailler avec les équipes du vignoble ou les équipes de direction. On retrouve également l’oenologue, dont le rôle est non seulement d’assembler des vins issus de cépages différents, mais aussi d’optimiser les diverses étapes de vinification, d’élevage, de mise en bouteille.

Pour en savoir plus sur le marché du travail en vitiviniculture

La Sphère des Métiers : L’emploi et la formation font Salon

Durant les trois jours du Salon, Vinitech-Sifel abritera la Sphère des métiers, un concept qui a déjà fait ses preuves en 2012 et 2014 en accueillant plus de 20 000 visiteurs.

L’APECITA s’associera à l’animation de ces temps forts en apportant l’expertise conseil - emploi - formation de ses équipes tout au long de l’événement. La Sphère des métiers réunira les acteurs de la formation et du recrutement : grandes écoles, universités, centres de formation, cabinets de recrutement, OPCA, organismes publics ou privés pour l’éducation et la formation, associations professionnelles…

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mardi 29 novembre 2016

Afrique du Sud, Amérique Latine, Euskadi... un salon tourné vers l'internationalL’INTERNATIONAL

L’édition 2016 Vinitech-Sifel se prépare à accueillir 20 % d’exposants étrangers du monde entier, qui participeront à un programme concocté par Interco, l’agence de coopération internationale de la région Aquitaine.

Cette année encore, Vinitech-Sifel développe le visitorat étranger en ciblant plus spécifiquement les marchés du grand export. En plus des grands producteurs déjà présents sur le Salon tels que la Chine, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Argentine et le Chili, une quinzaine de pays à fort potentiel d’investissement sont prospectés pour la première fois. En partenariat avec Congrès et Expositions de Bordeaux, organisateur de l’événement, Interco, la plateforme de mise en relation, de rencontres et d’échanges entre les acteurs socio-économiques d’Aquitaine et leurs homologues étrangers, veille à l’accueil des délégations étrangères et les accompagne sur des visites thématiques, des rendez-vous B to B, des conférences, tout en profitant du riche panel d’exposants présents sur le Salon.

Vinitech-Sifel, un salon tourné vers l'international

S’informer, innover et investir avec vinitech-sifel

Pour sa 20e édition, le Salon Vinitech-Sifel investit le parc des expositions de Bordeaux du 29 novembre au 1er décembre. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les professionnels des filières vitivinicole et fruits et légumes.

Avec 65 000 m2 de surface d’exposition occupés par 850 exposants, plus de 45 000 visiteurs attendus dont 20 % en provenance de 70 pays différents, Vinitech-Sifel se positionne depuis plusieurs années parmi les plateformes internationales de référence pour les investissements d’avenir dans les filières de la vigne, du vin et des fruits et légumes. « Les investissements 2014- 2016 dépassent les intentions de la dernière édition de l’enquête Vinitech-Sifel. En effet, 90 % des viticulteurs ont déclaré avoir investi (contre 79 % d’intentions annoncées), et 90 % des caves coopératives (contre 82 %). Parallèlement, l’étude confirme l’importance croissante des engagements environnementaux », explique Delphine Demade, directrice du Salon.

Vinitech - Sifel Edition 2016

vendredi 25 novembre 2016

Contrats de générations : quels effets sur l’emploi des jeunes ?

A l’heure d’un premier bilan intermédiaire, la contribution des accords « contrats de génération » à l’amélioration de l’emploi des jeunes est plutôt mitigée. En termes d’embauches tout d’abord, les entreprises de plus de 300 salariés, bien qu’éligibles à aucune aide, ont souvent atteint leurs objectifs quantitatifs. Toutefois il faut préciser que ce ne sont pas toujours des embauches en CDI, les jeunes recrutés sont généralement les plus proches de l’emploi et les objectifs étaient souvent déjà atteints au moment de la signature des contrats, ce qui permet de douter de l’effet incitatif de ces derniers. Dans les entreprises de moins de 300 salariés, pourtant éligibles à une aide annuelle de 4000€ par embauche, les objectifs sont loin d’être atteints. Difficile là aussi de savoir si le dispositif a permis d’anticiper les recrutements. Par contre, point positif, le contrat de génération semble avoir réellement incité les entreprises à améliorer les conditions d’accueil et d’intégration des jeunes, notamment grâce à l’implication de tuteurs.

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jeudi 24 novembre 2016

Jardinier paysagiste d’intérieur.

Salarié d’une entreprise du paysage ou d’une entreprise horticole, le jardinier paysagiste d’intérieur est d’abord un technicien qui connait les plantes et sait les entretenir. Mais il dispose aussi de capacités de conception car il doit savoir créer les décors d’espaces intérieurs en fonction des demandes des clients (entreprises ou particuliers). Placé sous l’autorité d’un responsable, il se déplace beaucoup mais exerce son métier en intérieur. Titulaire d’un Bac ou d’un BTS horticole ou aménagements paysagistes, il commence par apprendre le métier comme technicien salarié mais peut espérer devenir chef d’équipe, responsable de secteur ou technico-commercial suivant ses aspirations et ses dispositions. Il peut aussi s’installer comme chef d’entreprise moyennant un complément de formation en gestion.

http://www.agrorientation.com/fiches-metiers/jardinier-paysagiste-d-interieur-hf-148.html

mercredi 23 novembre 2016

Grandes Ecoles : un label pour les formations 100 % à distance.

Rattraper notre retard en matière de formation à distance, tel est l’objectif de la Conférence des Grandes Écoles (CGE) en créant un label « Établissement certifié numérique ». Certaines formations (mastères spécialisés, Master of sciences, Certificat qualification et compétences) sont déjà enseignées à 80 % en non- présentiel. Il s’agit là de passer à 100 %. Les premières habilitations devraient intervenir dès la rentrée 2017 et 50 formations devraient être labellisées d’ici 2019. Cette labellisation comprendra 2 phases ; dans un premier temps la certification numérique de l’établissement et dans un second temps l’accréditation de la formation sur la base d’un dossier déposé auprès de la CGE.

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Comment recruter sans cloner ?

Pour le recruteur la solution de facilité est souvent de choisir le candidat le plus ressemblant à la personne à remplacer, de puiser toujours dans les mêmes écoles, et ainsi de multiplier les mêmes profils dans l’entreprise. Cela rassure mais malheureusement au détriment de la diversité des expériences passées, des savoir-être et des aptitudes, pourtant source de créativité et d’ouverture d’esprit pour l’entreprise. Pour sortir des sentiers battus du recrutement, cet article donne quelques conseils tout à fait pertinents : rédiger un cahier des charges précis qui ne se cantonne pas à la fonction, hiérarchiser les critères en distinguant les incontournables des optionnels et en acceptant de compléter par la formation certaines lacunes, diversifier son sourcing,… 

Comment recruter sans cloner ?

mardi 22 novembre 2016

La personnalité, aujourd’hui critère clé du recrutement.

Aux yeux de beaucoup de recruteurs, les savoir-être, et plus notamment les capacités relationnelles, ont pris le pas sur les savoir-faire attestés par un diplôme. Les aptitudes à travailler en équipe, à communiquer, à fonctionner en mode « projet », à incarner un certain leadership pour les managers, sont davantage recherchées que le fait de sortir de telle ou telle école. Beaucoup d’écoles en ont d’ailleurs pris conscience et forment leurs étudiants au savoir-être. Mais les techniques de recrutement aussi ont dû s’adapter. Les mises en situation de candidats se sont développées pour déceler les bons comportements. Les tests de personnalité, un temps démodés, reviennent en force dans les processus de recrutement. Mais aussi pour les candidats en recherche d’emploi qui passent de leur propre initiative des tests pour mieux se connaitre, et savoir sur quelle qualité s’appuyer lors de leurs entretiens d’embauche.

En entreprise, la personnalité devient primordiale.
Les tests de personnalité pour sa recherche d'emploi.

lundi 21 novembre 2016

Le premier Mooc de la coopération agricole

Le premier Mooc – cours en ligne – de la coopération agricole s’est tenu en avril dernier. L’objectif : faire découvrir les principes de la coopération agricole, l’originalité de ce modèle d’entreprise solidaire et performant ainsi que la diversité des métiers qu’il recouvre.

Adrien Nicey - Conseiller formation pour Services Coop de France et animateur de l’Institut de la coopération agricole nous explique tout en détail

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vendredi 4 novembre 2016

Du 4 au 6 novembre, Tours le salon de l’agriculture de touraine

La 11e édition de Ferme expo se tiendra du 4 au 6 novembre 2016, au parc des expositions de Tours. Plus de 35 000 visiteurs sont attendus. 

Ferme expo, le Salon de l’agriculture version tourangelle, attend plus de 5 000 professionnels pour son édition 2016. Ce rendez-vous annuel du monde agricole de la région Centre se tiendra du 4 au 6 novembre au parc des expositions de Tours. Professionnels, agriculteurs et grand public se retrouveront autour de conférences et d’animations, pour échanger sur des sujets divers variés. Ainsi, les amateurs de machinisme se verront présenter les matériels exposés en extérieur, par des concessionnaires ; une animation « Réglage de la moissonneuse- batteuse pour une récolte de qualité » sera en outre proposée (vendredi 4 novembre, 18 h 30). Parallèlement, des conférences sur les races d’équidés, leur bien-être et leur identification seront dispensées sur les trois journées de Salon.

Pour en savoir plus sur Ferme Expo

jeudi 3 novembre 2016

Vigne et Vin : La filière bio créatrice d’emplois

Menée par l’Inra et Supagro Montpellier, l’enquête nationale sur l’emploi dans le secteur viticole révèle que la viticulture biologique est un domaine en plein essor. Le nombre d’exploitations viticoles bio a ainsi été multiplié par près de 5 en 15 ans. Elles représentent désormais environ 10 % du vignoble français.

Le chiffre d’affaires de la viticulture bio s’élève quant à lui à 670 millions d’euros, soit l’équivalent de six Airbus A320 ! Le chiffre d’affaires à l’export généré par les ventes de vin bio (361 millions d’euros, + 26 % en un an) représente deux tiers des exportations françaises de produits bio.

Du côté de l’emploi, on retiendra qu’en moyenne, une exploitation bio crée 1,5 fois plus d’emplois qu’une exploitation non bio. 34,6 % des exploitations bio emploient un ou plusieurs salariés permanents, contre 21,6 % pour une exploitation non bio. 71,49 % des emplois en bio sont à temps complet, contre 66,83 % en conventionnel. Enfin, en bio, la part des cadres et des techniciens est de 17,81 %, contre 11,6 % en conventionnel. D’après cette étude, la région Paca-Corse est celle qui recrute le plus dans le secteur de la viticulture biologique (37 % des offres d’emploi), suivie par la région Occitanie (34 % des offres d’emploi) et la Nouvelle-Aquitaine (17 % des offres d’emploi).

mercredi 2 novembre 2016

Un Mooc au service de la filière alimentaire

Opcalim et Fun lancent le 4 octobre un parcours de formation en ligne intitulé « Former et développer les compétences ». Le parcours est composé de six semaines consacrées aux fondamentaux, puis deux semaines – optionnelles – spécifiques au secteur alimentaire. À la fin août, 6 735 personnes s’étaient déjà inscrites.

Opcalim, l’organisme paritaire collecteur agréé des industries alimentaires,de la coopération agricole et de l’alimentation en détail ainsi que la plateforme FUN (France Université numérique) lancent cette année le Mooc « Former et développer les compétences ». Les Mooc (Massive open online courses) sont des cours en ligne ouverts et massifs, une innovation pédagogique offrant la possibilité à des milliers d’apprenants de suivre sur une plateforme en ligne le cours d’un enseignant sur une thématique spécifique, et ce, durant plusieurs semaines.

Un mooc en agroalimentaire