Des difficultés de recrutement se font sensiblement sentir dans les filières animales. Manque de motivation, nombre de candidatures insuffisantes, manque d’expérience… Les raisons évoquées sont multiples.
Malgré tout, les employeurs finissent toujours par trouver, quitte à s’adapter au candidat recruté.
De nombreux emplois seront à pourvoir, dans les années à venir, dans les filières animales, à la fois dans le secteur de l’élevage, de la mise en marché des animaux, de la transformation et de la commercialisation des viandes, mais aussi de la restauration collective. Et pourtant, des difficultés de recrutement se font sentir dans le domaine des productions animales. Pour confirmer ou infirmer ce ressenti, l’Apecita a réalisé début 2015 une enquête auprès d’une trentaine d’employeurs du Limousin, d’Auvergne et de Poitou-Charentes. L’étude concerne une diversité de postes, toutes productions confondues. « C’est une enquête à petite échelle, l’échantillon n’est pas nécessairement représentatif. Mais nous voulions avant tout vérifier notre ressenti », reconnaît Philippe Béaur, délégué régional pour l’Apecita Poitou-Limousin-Auvergne. Les offres concernaient principalement des postes dans le conseil et l’animation. Une tendance que l’on retrouve au niveau national (voir graphique). « Outre de solides connaissances en productions animales, les employeurs mettent en avant le savoir être, l’autonomie, le sens du contact, le dynamisme et la rigueur », indique Philippe Béaur...
Découvrez le marché de l'emploi dans le secteur de la production animale
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