Contrairement à ce que pensent 90 % des Français, l’agriculture n’est pas constituée que de chefs d’exploitation ! Avec 355 000 salariés permanents et près de 860 000 saisonniers recrutés chaque année, les perspectives d’emploi sont nombreuses.
Sans oublier que l’agriculture offre une diversité de métiers dans ses différents secteurs. Agent de culture, maître de chai, paysagiste d’intérieur, conducteur d’engin, contrôleur laitier… la liste est longue.
Il est vrai que certains secteurs attirent plus que les autres. Ainsi, d’après le récent sondage Anefa – Apecita / OpinionWay, un Français sur quatre serait prêt à travailler dans la filière « paysage et espaces verts » et celle de la « vitiviniculture ». La bonne image générée par le bio tire aussi son épingle du jeu puisqu’un Français sur cinq se verrait bien travailler dans ce domaine.
De plus, les Français ont aujourd’hui une image plus positive des emplois agricoles qu’ils qualifient de plus technologiques qu’archaïques, tournés davantage vers le futur que le passé, passionnants et pas ennuyeux ou encre « aménageurs » du territoire.
Cependant, seulement 40 % des personnes interrogées seraient prêtes à inciter leurs enfants à suivre des études agricoles et ce, notamment en raison de la difficulté qu’ils imaginent à trouver un métier !
Pourtant, les titulaires d’un Bac pro agricole sont 2 fois moins touchés par le chômage que les autres bacheliers : 1 à 4 ans après leur sortie de formation, ils sont seulement 6 % contre 12 % dans l’enseignement général.
Quant aux diplômés de l’enseignement supérieur agricole, 73 % d’entre eux travaillent 6 mois seulement après la fin de leurs études. « Si elle veut attirer les bras et les cerveaux dont elle a besoin, l’agriculture doit mobiliser toutes ses ressources pour promouvoir ses métiers, ses nombreux débouchés et ses possibilités d’évolution », confient l’Anefa et l’Apecita.
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