Veaux, vaches, cochons, couvées… Les productions animales sont un secteur de poids en France. Le cheptel hexagonal en bovin lait est un des plus importants d’Europe et compte près de 3,6 millions de vaches laitières, réparties sur plus de 80 000 exploitations. En y ajoutant le troupeau allaitant, consacré à la viande, le cheptel bovin dépasse les 5 millions de têtes.
Les autres filières animales n’ont rien à envier au secteur bovin : côté volailles, la filière avicole compte un million de têtes, la filière porcine 25 millions de têtes, et les cheptels caprins et ovins réunis frôlent les 8 millions d’animaux.
L’entretien (bâtiments, alimentation, soins…), la gestion et la commercialisation de ces animaux génèrent un nombre d’emplois conséquents sur le territoire.
Les productions animales offrent une grande diversité de métiers liés à l’élevage des animaux, mais pas uniquement. Le secteur ne se limite pas aux producteurs et aux personnes qui travaillent au quotidien sur les exploitations (chefs d’exploitations, responsable d’atelier, salarié agricole, vacher, chevrier, technicien élevage porcin…), beaucoup d’autres métiers gravitent autour : des métiers liés au conseil auprès des éleveurs notamment, aux soins des animaux (vétérinaires, pareurs…) mais aussi des métiers en lien avec la fourniture de matériels nécessaires à l’activité des élevages (machinisme, fabricants d’aliments…).
En effet, l’étude des postes en productions animales traités par l’Apecita en 2011 montre que les postes directement liés à l’activité de production ne représentent que 21 %.
L’essentiel des postes (43 %) porte sur le conseil auprès des éleveurs. L’aspect commercialisation concerne 20 % des offres du secteur, et les postes en recherche et expérimentation, 19 %.
De l’agrofourniture au conseil auprès des éleveurs Le domaine de l’agrofourniture est particulièrement large : machinisme (robot de traite, mélangeuse et distributeurs d’eau, d’aliments…), fabricants d’aliments, sociétés de logiciels pour la gestion des troupeaux…
Ces secteurs, outre des postes de technico-commerciaux, en charge de la vente, comportent également des postes en recherche et développement, pour la conception des matériels, des logiciels, l’élaboration des aliments (nutritionniste)…
À noter que comme d’autres branches agricoles, le secteur des productions animales implique de plus en plus d’innovations et d’utilisation de nouvelles technologies dans l’exercice des métiers : cela signifie à la fois des gains de performances pour les élevages mais aussi une amélioration des conditions de travail. Comme par exemple, les robots de traite ou le développement des logiciels de gestion des troupeaux. L’autre grande famille de métiers gravitant autour des élevages est liée aux activités de conseil.
Ce sont également des métiers techniques (généralement de niveau bac + 2 minimum), puisqu’il s’agit d’apporter aux éleveurs un conseil et de les accompagner dans leurs projets. Différents domaines sont possibles : technicien en contrôle laitier, inséminateur, conseiller en bâtiment d’élevage, conseiller de gestion, conseiller en environnement/maîtrise de l’énergie. À la dimension technique, ces métiers ajoutent également fréquemment une dimension économique.
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