OFEM : l'entreprise commence à se méfier du diplôme

Les moyennes entreprises se tournent vers les sans-diplômes pour recruter un quart de leurs collaborateurs. Ce pourcentage monte à 30 % dans les petites entreprises. C'est ce que révèle une étude de l'observatoire de la formation, de l'emploi et des métiers (OFEM) présentée le 18 mars dernier par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris-Ile-de-France. Le diplôme ne serait plus un gage de compétences pour 44 % des entreprises enquêtées. A l'avenir, son poids va baisser au profit de la formation à l'intérieur ou l'extérieur du milieu professionnel.

Voir la conférence formations-compétences-compétitivité

Une charte en faveur de l'emploi dans la filière alimentaire

Le Ministre du travail François Rebsamen et le Ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll ont signé le 26 février dernier "la charte nationale de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises de la filière alimentaire et de leurs salariés".

Cette charte s'engage pour 2015/2016 sur la sécurisation des parcours professionnels et la formation des salariés, l’amélioration des conditions de travail et le développement de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. 
Elle bénéficie d'un financement de 5 M€ de la part de l'Etat, en complément des 10 M€ apportés par les entreprises. Plus de 12 000 salariés et 3 000 entreprises devraient en bénéficier directement.

Consulter cette charte nationale

Création de l'Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France

"Une structure permettant une synergie étroite entre l’enseignement supérieur et la recherche agronomique, vétérinaire, forestière et de paysage" : c'est l'objectif de cet institut qui fédère les 12 établissements publics d’enseignement supérieur relevant du ministère de l'agriculture, ainsi que l’INRA et l’IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture). Sa mission est également de coordonner la formation des enseignants et des personnels d’encadrement de l’enseignement technique agricole.

Lire le communiqué du Ministère de l'agriculture

Chef de culture vigne : le responsable de la qualité des raisins

Dans un domaine viticole ou un groupement d'exploitations viticoles, le chef de culture est responsable du bon développement de la vigne et des travaux à effectuer.
Placé sous l'autorité du propriétaire du domaine ou du directeur technique, il encadre le personnel et gère les achats d'approvisionnements.

Ce métier nécessite de bonnes connaissances techniques en viticulture ainsi que des capacités d'organisation et d'encadrement.
En approfondissant ses connaissances en œnologie, ce métier peut évoluer vers un poste de directeur technique.

Consulter la fiche métier chef de culture vigne

Recrutement : les 5 secrets d'un entretien réussi

"Il faut considérer l'entretien comme un acte d'achat et de vente", estime Corinne Souissi, auteur de l'ouvrage "Le recrutement gagnant-gagnant". A l'adresse ci-dessous, le site Exclusive RH résume ses conseils pour conduire un entretien de recrutement : mener une analyse de poste, accueillir le candidat comme un client, s'appuyer sur des outils de PNL (programmation neuro-linguistique), choisir une évaluation pertinente et rédiger un compte-rendu d'entretien.

Pour Corinne Souissi, "conduire un entretien d’embauche est un acte de management à part entière".

Les 5 secrets d'un entretien de recrutement réussi

Pacte de responsabilité : accord conclu dans le secteur agricole

Les partenaires sociaux de l’agriculture ont signé le 15 avril un accord national “pacte de responsabilité”. Le secteur s’engage à maintenir le nombre de contrats d'alternance, soit 41 300 contrats d’apprentissage par an sur la période 2015-2017, mais aussi 2 000 contrats de professionnalisation. Le pacte prévoit également la conclusion de 35 000 CDI par an (contre 30 000 en moyenne actuellement), pour atteindre un effectif de 325 000 en 3 ans contre 310 000 en 2013, soit 15 000 emplois nets. La réalisation de cet objectif passera par le développement des groupements d’employeurs et la mise en place de dispositifs nouveaux pour favoriser le transport, le logement ou la garde d’enfants.

Consulter le communiqué du Ministère de l'agriculture

Recherche d'emploi : 8 questions posées par les recruteurs au téléphone

Pourquoi cherchez-vous un nouveau poste ? Pourquoi avoir postulé dans notre société ? En quoi consiste votre poste actuel ou votre dernier emploi ? Etes-vous mobile géographiquement ?

"Avant de convoquer les candidats en entretien d’embauche, les recruteurs leur passent un coup de fil. Ils déroulent à peu près tous le même type de questionnaire" explique à l'adresse ci-dessous le site Cadremploi qui recense le Top 8 des questions les plus posées par téléphone. Préparez-vous à cet entretien !

8 questions posées par les recruteurs en entretien téléphonique

Un nouveau service de l'Apecita : Le bilan marché

Afin de répondre au mieux aux attentes des candidats, l’Apecita a mis en place depuis bientôt un an une nouvelle gamme de services d’accompagnement. Parmi eux, le « bilan marché » s’adresse plus spécifiquement aux candidats désireux de mieux connaître l’environnement professionnel dans lequel ils évoluent.
Objectifs : ajuster plus finement CV et lettre à l’offre de poste ciblée, ou encore optimiser les chances de réussite d’une candidature spontanée.

La finalité du bilan marché est d’apporter au candidat des repères sur leur secteur d’activité, et ainsi répondre à ces questions : mon projet est-il porteur sur le marché de l’emploi ? Y a-t-il des opportunités ? « Nous sommes là pour vérifier que le projet professionnel de la personne que nous prenons en charge est en adéquation avec la réalité du marché, dans un secteur ou une filière donnés. Autrement dit, le candidat arrive avec un savoir et un vouloir, et notre mission consiste à nous assurer que ceux-ci correspondent bien à un pouvoir », développe Adeline Sorin, conseillère emploi formation à l’Apecita Pays de la Loire.

Le bilan marché en détail

Gauthier Gravez, conseiller commercial agricole : D’un labyrinthe au conseil en assurance

Gauthier Gravez pensait s’installer après ses études mais il a vite changé d’avis.
Il est à présent conseiller commercial agricole chez l’assureur Groupama.

Découvrez son parcours

Métiers / Formation : Des métiers diversifiés ouverts à tous

Pour répondre aux besoins de l’agroalimentaire, un secteur offrant une réelle diversité de métiers, il existe un panel de formations – diplômantes ou qualifiantes – accessibles à tous.

Les industries agroalimentaires proposent une large palette de métiers. La production, qui regroupe la fabrication et le conditionnement, reste évidemment le secteur qui offre
le maximum d’emplois. L’entretien et la maintenance, fonctions qui reposent sur des compétences techniques, assurent pour leur part le bon fonctionnement des installations de production et leur amélioration, cela dans le respect des normes réglementaires.

Découvrez la palette de formations et des métiers en agroalimentaire

Recrutement « Améliorer l’image des métiers de la production »

Malgré les besoins exprimés par les entreprises, les métiers de la production dans l’industrie alimentaire peinent à recruter.

Le déficit concerne notamment les postes de techniciens de maintenance et de conducteurs de process. L’Ifria Bretagne, qui réunit industriels et partenaires sociaux en vue de développer l’apprentissage dans l’industrie alimentaire, déploie une palette d’actions de communication afin de valoriser ces métiers auprès des jeunes, des prescripteurs de l’emploi et des entreprises.

Le point avec Marie-Hélène Quemener et Jennifer Chevy, respectivement directrice et chargée de communication de l’association.

Jobagroalimentaire.com : la référence emploi en agroalimentaire a pris son envol

Créé en juillet 2013, le site jobagroalimentaire.com, créé par l’Apecita, est devenu l’une des références emploi de la filière agroalimentaire.

Plus qu’un simple jobboard, le site développe de nouvelles fonctionnalités pour offrir à ses abonnés une information toujours plus riche sur le secteur.

Jobagroalimentaire.com en détail

Production et transformation en agroalimentaire : Une filière de poids

La filière agroalimentaire est le premier secteur industriel français en termes de chiffres d’affaires, mais aussi en termes d’emplois.

Elle a employé près de 500 000 salariés en 2014. Elle regroupe des entreprises de tailles très différentes, de la PME au groupe multinational, et des domaines de production et de transformation variés : boissons, lait, pâtisserie, viande, etc...

Découvrez la filière agroalimentaire

Découvrez les petits déjeuners Métiers le 29 mai à Saint Laurent Blangy !

Premier rendez vous axé sur le métier de CONSEILLER AGRICOLE : le Vendredi 29 mai 2015 à 8 h 30 (jusque 10 h), à la Chambre d’agriculture – Saint Laurent Blangy (62)

Notre Témoin invité : Fabrice RIQUIER, Chef du département Economie des entreprises et des filières de la Chambre d’agriculture de région du Nord-Pas de Calais.

Petit déjeuner interactif, dans un climat convivial (café, croissants), durant lequel Fabrice RIQUIER présentera les spécificités du métier de Conseiller agricole, dans l’environnement professionnel actuel, sa vision de l’évolution du métier …et il sera surtout à votre disposition pour toutes les questions que vous vous posez sur ces métiers de Conseillers.

Pour y participer : inscrivez vous auprès de la Délégation régionale APECITA NORD PAS DE CALAIS PICARDIE - 03 21 60 48 68 ou par mail : arras@apecita.com

Accueillir un BTS viti-oeno en apprentissage

Chaque année, les jeunes apprentis des treize CFA nationaux cherchent un domaine viticole pour appliquer pendant deux ans la théorie délivrée en cours.

Vous trouverez ici nos conseils pour optimiser ce bel échange intergénérationnel.

Environnement : Un marché de l’emploi très différent selon les secteurs

Les métiers de l’environnement sont loin de se limiter à la gestion et la protection de la nature. Les secteurs du traitement des déchets et du traitement de l’eau restent pourvoyeurs de nombreux emplois, souvent méconnus. Sans oublier les métiers des énergies renouvelables qui devraient connaître une forte croissance dans les années à venir.

Pour ce numéro spécial environnement, quatre référents de l’Apecita nous apportent leurs éclairages sur le marché de l’emploi dans ces quatre grands secteurs.

Licence pro espaces naturels spécialité Mina : Un an pour devenir un pro de l’environnement

Les licences pro sont aujourd’hui très sollicitées par les étudiants qui souhaitent rapidement entrer sur le marché du travail. C’est aussi le cas dans les métiers de l’environnement où les techniciens ont un rôle important à jouer.

En 2014, les responsables de la licence pro espaces naturels spécialité métiers du diagnostic, de la gestion et de la protection des milieux naturels ou Mina de l’université de Franche-Comté ont reçu près de 400 dossiers d’inscription pour seulement 24 places disponibles. Un engouement qui s’explique selon Michael Coeurdassier, enseignant-chercheur et responsable de la licence, par la professionnalisation qu’offre la formation : « En un an, cette licence permet à des bac + 2 d’atteindre un niveau diplômant et aux personnes en reprise d’étude de se former aux métiers de l’environnement. Les cours sont animés à 60 % par des professionnels et la licence comprend un stage de 16 semaines ou plus à réaliser entre février et août. »

Découvrez la licence pro Espaces naturels spécialité Mina

BTSA Gemeau au lycée privé Sainte-Maure (10) : « Les collectivités offrent de nombreux débouchés »

Le brevet de technicien supérieur agricole « gestion et maîtrise de l’eau », plus communément appelé BTSA Gemeau, forme des techniciens supérieurs amenés à travailler dans des entreprises privées ou publiques dans le domaine de l’eau potable, usée ou naturelle.
Si les jeunes sont nombreux à être attirés par la gestion des rivières, le lycée privé Sainte-Maure, dans l’Aube, tient à leur faire découvrir la diversité des métiers et les secteurs qui recrutent.

BTSA Gemeau en détail

BTS GNP Formation biqualifiante : un diplôme sport, nature et montagne

Le BTS GNP en formation biqualifiante est accessible sur sélection après une classe de terminale.

En deux ans, il forme des techniciens supérieurs de la gestion et de la valorisation des espaces naturels préparés aux métiers sportifs de montagne.

BTS GNP en détail

Adivalor : Acteur majeur de la gestion des déchets d’agrofourniture

L’éco-organisme Adivalor a été créé en 2001 sous l’impulsion de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP). 

Son but : collecter et valoriser les déchets d’agrofourniture dans un contexte où la pression environnementale est forte.

Adivalor en détail

Emploi dans le secteur de l’environnement : Seulement 8 % des associations sont employeuses, mais des emplois attractifs

Face à une demande accrue des jeunes et une offre en formations qui se développe, l’emploi associatif dans le secteur de l’environnement représente malgré tout aujourd’hui « un poids assez faible, avec environ 10 000 salariés en France » estime Brigitte Giraud, directrice de l’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement (Union nationale des CPIE).

Quel est le marché de l'emploi dans le secteur de l'environnement ?

Profil des candidats : Quelles sont les attentes des recruteurs ?

Ingénieur agronome, bac + 5 environnement, CAP-BEP maintenance… ces profils sont sans doute les plus prisés par les entreprises ou institutions publiques du secteur. 

Tribune verte donne la parole à quelques employeurs qui livrent leurs attentes en termes de recrutement.

Métiers de l'environnement : des postes de nature variée

De la gestion des milieux aquatiques aux plans d’épandage, l’intitulé « métiers de l’environnement » regroupe des postes de toute sorte. 

Le parcours et les conseils de personnes qui ont choisi de travailler dans ce secteur.

Secteur privé : Gare à la surqualification !

Si les préoccupations pour l’environnement ont fait naître de nouveaux métiers, les trois voies du secteur les plus pourvoyeuses d’emplois sont la gestion des eaux usées, la gestion des déchets et les énergies renouvelables.

Une des spécificités de ce milieu professionnel est le décalage entre le profil hautement qualifié des candidats et les besoins réels des recruteurs.

Pour en savoir plus sur le marché de l'emploi dans l'environnement