samedi 24 mai 2014

Pauline et Arnaud François « L’Apecita a été le premier partenaire de notre tour du monde »

Nous avons mis plus d’un an à préparer notre tour du monde à vélo. C’était un rêve que nous voulions concrétiser depuis longtemps. Étant tous deux enfants d’agriculteurs et ayant suivi nos études dans cette filière (Arnaud est ingénieur agronome et Pauline titulaire d’une licence pro en conseil agricole – ndlr), nous avons eu l’idée de lier notre périple à cette thématique.

Notre objectif était donc d’aller à la découverte des agricultures et de ses modes de commercialisation à travers le monde. Tout au long des 27 000 km parcourus de juin 2011 à octobre 2012, à travers 27 pays, nous avons frappé à la porte des exploitations, des coopératives et avons même pu rencontrer des représentants du ministère de l’Agriculture au Maroc.

Découvrez le témoignage de Pauline et Arnaud François

Jacques Weill, directeur de Coop de France Aquitaine « Une pédagogie indispensable pour un recrutement efficace »

« En tant qu’employeur, je fais appel aux services de l’Apecita depuis de nombreuses années. Dans les années 1990, alors que j’étais directeur du CER (centre d’économie rurale) du Tarn et directeur régional des CER de Midi-Pyrénées, nos structures étaient alors en pleine croissance. Nous nous étions organisés pour recruter des comptables conseil en mettant en place un certificat de spécialisation en alternance. Sur près de sept ans, nous avons ainsi embauché près d’une trentaine de personnes. L’Apecita Midi-Pyrénées et sa déléguée Alix Charrier nous ont largement accompagnés lors de ces différents recrutements.

Découvrez le témoignage de Jacques Weill

Louise Paillat, conseillère clientèle au Crédit Agricole « L’Apecita m’a aidée à affiner mon projet professionnel »

J’ai obtenu mon diplôme de l’École supérieure d’agriculture (ESA ) d’Angers en novembre dernier. Je me suis évidemment inscrite à Pôle emploi plus pour un aspect administratif que pour un accompagnement. Pour la recherche d’emploi, je me suis principalement appuyée sur deux réseaux : l’Apecita et le réseau des ingénieurs de la Fésia à laquelle adhère l’ESA.

Dès le mois de janvier, j’ai eu un premier contact avec Charline Laroze, conseillère emploi-formation de la délégation Nord-Pas-de-Calais-Picardie. C’était juste après un premier entretien d’embauche ce qui nous a permis d’avoir une base de discussion. Il est apparu que je me présentais de manière trop générale ce qui n’est pas une bonne chose face au recruteur. Elle m’a donc permis de m’améliorer sur ce point mais surtout, j’ai pu affiner mon projet professionnel grâce à nos échanges. Je me destinais aux métiers de conseil mais sans forcément viser un domaine précis.

Au final, j’ai décidé de me concentrer sur le monde de la banque et de mieux mettre en avant mes compétences face aux recruteurs.

Découvrez le témoignage de Louise Paillat

Le marché mondial du lait à la portée des coop

Les coopératives laitières françaises ont bien l'intention de participer à la croissance du marché mondial des produits laitiers qui se profile pour les prochaines années, et leur Fédération nationale (FNCL) va poursuivre son accompagnement en ce sens. Voilà le message qu'a souhaité faire passer Dominique Chargé, président de la FNCL, à l'occasion de l'assemblée générale du 17 avril. « Au milieu des années 2000, nous étions persuadés qu'on ne pouvait être présents sur le marché mondial sans restitution, rappelle Benoit Rouyer, directeur du département économie et territoires du Cniel. Mais la donne a changé. Depuis 2010, l'écart de prix entre le lait français et le lait néozélandais s'est considérablement réduit, et en 2013, le lait néozélandais est même devenu plus cher ! Les coûts de production convergent en raison notamment d'une forte hausse du prix du foncier en Nouvelle-Zélande. »

Depuis les cinq dernières années, le marché français des produits laitiers est resté relativement stable en volume et en prix ; il y aurait même en 2013 une déflation de 0,7 % en hypermarchés et supermarchés. Ce marché de 15,4 milliards d'euros en 2013 reste néanmoins incontournable pour les industriels laitiers français.
Mais c'est à l'export que la croissance du marché est la plus prometteuse : à titre d'exemple, les importations de poudre de lait des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont passées de 110 000 tonnes début 2008 à 710 000 tonnes fin 2012, soit une multiplication par près de sept en cinq ans.
De la même manière, les importations de fromages, sous la barre des 100 000 tonnes en 2000, dépassent les 400 000 tonnes depuis 2012. « La part réalisée à l'export, et les ambitions industrielles et commerciales sont différentes d'une coopérative à l'autre, car les coopératives laitières sont liées à des dynamiques de territoire, parfois à des produits d'appellation. Leur rôle est de répondre à la demande de leurs associés-coopérateurs, souligne Dominique Chargé. L'appel à des partenariats financiers extérieurs, notamment
chinois dans le cas de Sodiaal et d'Isigny Sainte Mère, est une nécessité pour soutenir nos investissements. »

vendredi 23 mai 2014

Michel Chenu, ancien délégué régional de l’Apecita Bourgogne-Franche-Comté « L’Apecita a su se faire reconnaître auprès des professionnels de l’agroalimentaire »

J’ai été délégué régional de l’Apecita Bourgogne-Franche-Comté de 1989 à 2004. Durant ces quinze années, j’ai pu observer une réelle évolution de l’Apecita.
À la fin des années 1980, nous en étions aux prémices de l’informatisation. Notre principale mission se « limitait » à l’enregistrement des candidats, au recueil d’offres d’emploi et à la mise en relation candidats/recruteurs.

Découvrez le témoignage de Michel Chenu

Thérèse Gauthier, animatrice CIME au CFA du Paraclet « J’ai pu apprécier le suivi personnalisé et approfondi »

Suite à l’arrêt de mon activité en tant que productrice de lapins – métier que j’ai exercé durant plus de 20 ans –, je me suis logiquement inscrite à Pôle Emploi mais je savais pertinemment que les offres du secteur agricole y étaient très peu référencées.
C’est pourquoi je me suis parallèlement inscrite à l’Apecita. Je connaissais déjà l’association puisqu’à la sortie de mon BTS agricole, comme la plupart des jeunes diplômés, je m’étais déjà tournée vers cet organisme de référence pour l’emploi du secteur.

Découvrez le témoignage de Mme Thérèse Gauthier

Christophe Mallet, directeur de FEDEPO M (Fédération française des négociants en pomme de terre, ail, échalote et oignon) « Une réelle empathie par rapport à l’entreprise et au candidat »

Comme de nombreux salariés du secteur, mon premier contact avec l’Apecita date de ma sortie des études lorsque je cherchais mon premier emploi. Puis en tant que responsable d’entreprises et donc employeur, j’ai fait appel à plusieurs reprises à l’Apecita. Je ne dirais pas que l’agriculture et l’agroalimentaire sont des mondes « à part » mais je pense qu’il est plus judicieux de travailler pour nos recrutements avec des spécialistes du secteur.

Le premier avantage de l’Apecita, c’est d’être le bon interlocuteur pour tous types de profils et de niveaux. Dernièrement, j’ai recruté grâce à l’Apecita une assistante administrative et communication. Le second avantage est leur réelle compétence métiers. Pour certains postes où on peut recevoir jusqu’à 300 CV, c’est rassurant de pouvoir leur faire confiance pour une première sélection. Sans parler du gain de temps pour l’entreprise ! L’Apecita me propose également une vraie prestation : tout d’abord dans la redéfinition des postes en amont (descriptif de poste) mais aussi lors des entretiens. Pouvoir recruter avec eux permet d’être plus sûr sur la personne que j’embaucherai.

Découvrez le témoignage complet de  M. Christophe Mallet

La Nuit Verte se tiendra les 22 et 23 mai

Les 23 et 24 mai dans les jardins du Trocadéro, avec la Tour Eiffel et le Palais de Chaillot en toiles de fond, le monde agricole et ses partenaires donnent rendez-vous aux Parisiens et aux Franciliens pour la seconde édition de la Nuit Verte.

Cet événement gratuit et familial proposera un programme dédié au thème agriculture et biodiversité ainsi qu’aux échanges sur ce thème, avec l’Afrique.
Mais aussi, des rencontres conviviales au coeur de la nuit et des dégustations, de l’information, des émissions de divertissement, un marché des terroirs, une grande ferme…

Plus d’informations sur www.lanuitverte.com

jeudi 22 mai 2014

Gilles Henrion, directeur de l’Institut Saint-Eloi (établissement d’enseignement agricole privé de Bapaume – Pas-de-Calais) « Pour nos élèves, l’Apecita reste un acteur incontournable »

« J’ai avec l’Apecita une relation de longue date puisque j’ai été délégué régional dans l’Oise de 1979 à 1989. J’y ai passé de très belles années même si ce n’était pas les plus « faciles » pour l’association qui a connu une grave crise en 1984.
Au regard de mon passé, j’ai toujours considéré l’Apecita comme la seule association ayant compétences sur l’emploi des techniciens et des ingénieurs dans les grands secteurs agricoles et para-agricoles. Pour preuve, j’ai toujours à portée de main sur mon bureau, ce que je considère être la « bible » de l’orientation : le Guidagri de l’Apecita !

Découvrez le témoignage de M. Gilles Henrion

Sandrine Decreusefond, assistante qualité au Moulin Marion (01) « Une conseillère toujours positive : c’est un vrai soutien ! »

Après un BTS biochimie et un master 2 microbiologie en poche, je me suis inscrite à l’Apecita à la fin de mes études. J’avais connu l’association via sa publication Les Tendances de l’emploi. Mais je ne trouvais pas d’offres qui me correspondaient dans le domaine de la qualité.

De plus, la concurrence sur ces postes était relativement importante avec les niveaux bac + 3, les ingénieurs voire les bac + 8. J’ai donc choisi de prendre une nouvelle formation dans le domaine de la qualité afin d’étayer mon CV et mes expériences professionnelles à travers les stages.

Durant cette formation, Véronique Jan, déléguée Apecita de Bourgogne-Alsace-Franche-Comté, est intervenue pour nous présenter le marché de l’emploi dans notre secteur. J’ai trouvé cela vraiment intéressant car cela m’a donné une vision plus claire des opportunités qui existaient dans ce domaine. Elle nous a également donné de nombreux outils pour améliorer notre recherche d’emploi.

Découvrez le témoignage complet de Sandrine Decreusefond

Témoignages : Leurs regards sur l’Apecita : Alain Kerbriand-Postic, conseiller général d’Indre-et-Loire et ancien président de l’Apecita

« L’Apecita aurait pu disparaître en 1984… »

J’ai été élu à la présidence de l’Apecita en 1984, en tant que représentant du collège des salariés, pour le syndicat Force Ouvrière.
Je fus le premier président de l’ère de la gestion paritaire suite à l’accord entre les organisations patronales et syndicales sur une contribution répartie entre l’employeur et le collaborateur.
À cette époque, les difficultés financières de l’Apecita n’étaient un secret pour personne. Les dettes n’avaient cessé de s’accumuler en raison d’une mauvaise gestion qui durait depuis des années. Quand je me suis rendu compte de la situation financière réelle de l’association, il n’y avait plus qu’une seule solution : éviter le dépôt de bilan qui aurait condamné l’association, et demander au juge du tribunal d’instance un délai pour permettre le redressement de la situation. Ce que nous avons obtenu après bien des difficultés…

Le témoignage de M. Alain Kerbriand-Postic en détail

L’Apecita fête ses 60 ans

Les plus jeunes de nos lecteurs (et certainement les plus anciens également !) l’ignorent peut être. Mais l’Apecita souffle cette année ses 60 bougies !
Mais rassurez-vous… Cette « grande dame » de l’emploi est bien loin de voir sonner l’heure de sa retraite !

Retour sur l’historique et l’évolution de cette association devenue, malgré des épisodes parfois douloureux, un acteur reconnu dans le secteur de l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

L'histoire de l'Apecita en détail

L'Apecita, une originalité agricole

La capacité de l'agriculture française à créer ses propres structures n'est un secret pour personne. Au nom du principe d'uniformalisation, cela lui est même parfois reproché. portant cette "spécificité" contribue très certainement à expliquer l'ampleur et la fulgurance de la révolution qu'a su accomplir le monde agricole au cours de la seconde moitié du XXème siècle. Probablement permettra-t-elle aussi de relever les défis du XXIéme ?

Parmi ces "exceptions" agricoles, l'Apecita occupe une place particulière. Créée en 1954, pratiquement en même temps que l'Apec, son homologue généraliste, l'Association pour l'emploi des cadres, ingénieurs et techniciens de l'agriculture a apporté, à sa manière, sa contribution à la construction d'une agriculture moderne et délibérément tournée vers l'avenir.

Il est en effet difficile de trouver une entreprise du secteur agricole et maintenant agroalimentaire qui n'ait jamais fait appel aux services de l'Apecita pour recruter un collaborateur. La capacité de l'association à proposer des candidats ciblés et qualifiés aux emplois à pourvoir est reconnue et lui assure une notoriété et une image particulière auprès des recruteurs. Aujourd'hui, cette compétences s'élargit au conseil et à l'accompagnement des recruteurs.

Bien sûr, cette réputation s'étend aussi aux candidats en recherche d'emploi, qu'il s'agisse de jeunes diplômés de l'enseignement agricole ou d'actifs salariés en quête de changement. La qualité des offres d'emploi diffusées, mais également la pertinence des conseils apportés y sont pour beaucoup.

Ainsi, depuis 60 ans, l'Apecita accompagne l'évolution de l'agriculture et de l'agroalimentaire français. Les employeurs et leurs collaborateurs y ont toujours trouvé les compétences spécialisées dont ils avaient besoin pour se développer et s'épanouir.
C'est au nom de ce travail accompli au service d'une profession, mais aussi de l'étendue de celui qui reste à faire, que l'association célèbre aujourd'hui ses 60 ans d'existence.

mardi 20 mai 2014

Une déléguée nommée aux industries agroalimenaires

Contrairement au gouvernement Ayrault, aucun ministre délégué ou autre secrétaire d’État à l’agroalimentaire n’a été choisi par Manuel Valls. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a cependant annoncé, le 15 avril dernier, la nomination d'une déléguée aux industries agroalimentaires, en la personne de Corinne Orzechowki. L'ancienne préfète de la Mayenne est loin d'être une inconnue au sein du ministère puisqu'elle occupait encore il y a quelques semaines le poste de directrice de cabinet de Guillaume Garot, l'ex-ministre délégué chargé de l'Agroalimentaire.

"Son action s'articulera autour de la mise en oeuvre du contrat de la filière alimentaire et du plan industriel, explique le ministère de l'Agriculture. Les acteurs du secteur et en particulier les représentants des industriels et des salaires disposeront ainsi d'un référent pour poursuivre les actions engagées en faveur des filières. Dans le cadre du Pacte de responsabilité, la déléguée aux industries agroalimentaires accompagnera les signataires de l'accord de branche pour permettre la réalisation des engagements en termes d'emplois et de formations contenus dans cet accord professionnel, et appuiera les filières agroalimentaires dans toutes leurs initiatives en termes d'emploi, poursuivant par exemple le travail engagé sur l'amélioration des conditions de travail."

jeudi 15 mai 2014

Découvrez le secteur agricole à Belfort





DÉCOUVREZ LE SECTEUR AGRICOLE

Mardi 20 mai 2014 de 14 à 17 heure.

 à la MIFE de Belfort 90.

 



Une après-midi pour :
• S'informer sur les métiers
• Rencontrer des professionnels
• Découvrir les formations et les diplômes
• Explorer le marché du travail

Accès libre et gratuit.

 
Rencontre organisée avec l'APECITA et la Chambre d'agriculture, 

avec la participation de la Fédération 70 des MFR, du CNAM, de l'AREFA, de la FDSEA, de professionnels, du réseau des CFAA et CFPPA de Franche-Comté, des ENIL, du CIBC 90 et du Centre de formalités des entreprises de la Chambre d'agriculture 90.

samedi 10 mai 2014

Production de semences : La renaissance du site de Ciel

Depuis l’annonce de la fermeture de la conserverie, les coopératives agricoles Dijon Céréales, Interval, Terre Comtoise et Bourgogne du Sud se sont mobilisées pour construire un projet de pôle agroalimentaire à Ciel en Saône-et-Loire.

Premier projet sur les rails : une unité de production de semences multi-espèces.

Découvrez le pôle agroalimentaire de Ciel

Le site reseau-tee.net fait peau neuve

L’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement, en partenariat avec l’Apecita, vient de mettre en ligne le nouveau site reseau-tee.net.

Plus ergonomique et plus pratique, l’objectif est de confirmer sa position de leader pour les métiers de l’environnement et de rester le site incontournable pour les recruteurs et les candidats à l’emploi du secteur.

Découvrez le nouveau reseau-tee

vendredi 9 mai 2014

Rigueur et professionnalisme au service de l’environnement

Les CPIE emploient près de 1 000 salariés qui oeuvrent en faveur de l’environnement et du
développement durable sur un territoire donné.
Face à des enjeux toujours plus complexes et à une multitude d’acteurs sur les territoires, l’emploi associatif dans ce secteur requiert de plus en plus de professionnalisme.

Brigitte Giraud, directrice, Ludovic Serin et Émeline Reveneau, chargés de mission, présentent l'Union nationale des CPIE

Stages en milieu professionnel : Les droits des stagiaires renforcés

Un étudiant peut effectuer, sous conditions, notamment en matière de rémunération, des stages en milieu professionnel durant ses études.
Mais un stagiaire n’est pas un intérimaire. Le stagiaire bénéficie d’un certain nombre de protections : il ne doit pas, par exemple, lui être confié une tâche habituellement exécutée par un salarié, la durée du stage ne peut excéder six mois et il doit bénéficier d’une gratification au-delà de deux mois de stage.

Rappels de la loi.

jeudi 8 mai 2014

BTS GPN Animation et gestion

Le BTSA gestion et protection de la nature a été rénové en 2011 pour coller aux attentes du secteur. Les options de « gestion des espaces naturels » et « animation nature » ont été fusionnées.

L’objectif affiché est de mettre en place une formation plus opérationnelle et de mieux préparer les étudiants aux nouveaux emplois de ce secteur. Protection des espaces naturels, valorisation du territoire, gestion cynégétique, traitement des pollutions, maîtrise des déchets, prévention et gestion des risques naturels, énergies renouvelables, gestion des ressources naturelles ou encore aménagement du cadre de vie, aujourd’hui, les métiers de la croissance verte ne cessent de se développer, notamment sous l’impulsion de la dynamique engagée par le Grenelle de l’environnement.

Le BTS GPN en détail

Bruno Allard, DRH chez EMC2 : « Le monde coopératif agricole est passionnant ! »

Après avoir travaillé dans de grands groupes industriels comme BP ou Chanel, Bruno Allard a rejoint la coopérative EMC2 en tant que directeur des ressources humaines.
Cette immersion dans le monde coopératif agricole s’est révélée pleinement enrichissante.

Quel est son parcours ?

mercredi 7 mai 2014

Agroalimentaire : Des métiers diversifiés ouverts à tous

Pour répondre aux besoins de l’agroalimentaire, un secteur offrant une réelle diversité de métiers, il existe un panel de formations (diplômantes ou qualifiantes) accessibles à tous.

La production, qui regroupe la fabrication et le conditionnement, reste évidemment le secteur qui offre le maximum d’emplois.
L’entretien et la maintenance, fonctions qui reposent sur des compétences techniques, assurent pour leur part le bon fonctionnement des installations de production et leur amélioration, cela dans le respect des normes réglementaires.
Autres métiers phares dans l’industrie agroalimentaire, les fonctions d’achat et logistique, qui ont la particularité d’être en lien avec tous les services de l’entreprise.
La commercialisation et le marketing regroupent eux aussi une grande diversité de métiers dont l’objectif commun est la vente des produits, la fidélisation de la clientèle et le développement des parts de marché de l’entreprise.
La qualité, fonction transversale qui concerne toutes les activités de l’entreprise, intègre, quant à elle, les contrôles en cours de fabrication, maîtrise la traçabilité et la sécurité sanitaire des aliments, la certification.
La fonction de recherche et développement est axée sur l’innovation et travaille en relation avec l’ensemble des fonctions, notamment le marketing afin de répondre aux besoins des consommateurs. Elle consiste également à faire évoluer le niveau technologique de l’entreprise.
On peut enfin citer toutes les fonctions transversales qui concernent la direction, la gestion et l’administration, les ressources humaines, l’informatique… fonctions indispensables au bon fonctionnement d’une entreprise.

Pour connaitre tous les métiers et les formations de l'agroalimentaire

« Les métiers de la recherche ne se limitent pas aux chercheurs »

Avant de parler des métiers de la recherche, il convient de préciser ce qu’on entend exactement par recherche.

On distingue trois types de recherche. Il y a tout d’abord la recherche dite « fondamentale » qui regroupe tous les travaux entrepris soit par pur intérêt scientifique (recherche fondamentale libre), soit pour apporter une contribution théorique à la résolution de problèmes techniques (recherche fondamentale orientée).
Il y a ensuite la recherche dite « appliquée » qui vise à discerner les applications possibles des résultats d’une recherche fondamentale ou à trouver des solutions nouvelles permettant d’atteindre un objectif déterminé choisi à l’avance, par exemple évaluer les effets du non-labour sur la disponibilité de l’azote.
Enfin, on trouve le développement expérimental. Il est fondé sur des connaissances obtenues par la recherche ou l’expérience pratique et il est effectué au moyen de prototype ou d’installations pilotes en vue de lancer de nouveaux produits, d’établir de nouveaux procédés ou d’améliorer substantiellement ceux qui existent déjà.

La recherche ne se limite pas uniquement aux métiers de chercheurs. En effet, les chercheurs n’iraient pas loin sans tout un appui technique et administratif  ! Il ne faut donc pas oublier l’ingénieur de recherche, le technicien de recherche ou d’expérimentation, l’assistant ingénieur… ainsi que les postes plus en lien avec les missions de production. Par exemple, dans un institut technique comme le CTIFL, on trouve des postes en production qui semblent proches de ceux qu’on pourrait trouver dans une exploitation agricole. En revanche, on demandera sûrement au candidat d’être plus méticuleux puisqu’il devra respecter les protocoles mis en place par les chercheurs. Au final, le monde de la recherche au sens large offre des opportunités du CAP/BEP au doctorat.
À l’Apecita, nous relayons de nombreuses offres de techniciens d’expérimentation qui sont le plus souvent des CDD de deux à six mois mais aussi des offres d’ingénieur dans le secteur de la recherche et du
développement.


Pour en savoir plus sur les métiers de la recherche

Pays de la Loire : observatoire de l'emploi salarié

L'Arefa des Pays de la Loire (Association régionale pour l'emploi et la formation en agriculture) a mis à jour son observatoire de l'emploi salarié en production agricole à partir des données de 2012.
Le document passe en revue les différentes filières : cultures spécialisées (arboriculture, légumes, horticulture), viticulture, élevage, entreprises de travaux agricoles, etc.
Si le nombre d'employeurs continue de progresser (+2,4 % entre 2011 et 2012), le volume d'emploi reste stable que ce soit en CDI ou CDD.
Sur les 3 000 embauches réalisées en CDI, près de la moitié concerne le secteur polyculture-élevage. Les recrutements en CDD se font essentiellement en viticulture et cultures spécialisées.

Pays de la Loire : observatoire de l'emploi salarié en production agricole

mardi 6 mai 2014

Un espace emploi dédié à la filière agroalimentaire

En juillet 2013, l’Apecita mettait en ligne son nouveau site jobagroalimentaire.com, dont l’objectif est de mettre en relation des recruteurs avec des professionnels ou futurs professionnels du secteur agroalimentaire. En moins d’un an, le site est devenu l’une des références emploi de cette filière.

« Comme l’Apecita a parfois une image ancrée dans le domaine agricole pour certains candidats et entreprises du secteur agroalimentaire, nous avons voulu leur offrir, avec jobagroalimentaire.com, un espace dédié à leur filière », explique Stéphanie Méaude, conseillère emploi-formation à l’Apecita Aquitaine et webmastrice de ce nouveau site de l’Apecita.
À noter que les deux sites Internet de l’Apecita ne sont pas concurrents mais bien complémentaires.

jobagroalimentaire.com en détail

Formation à distance pour le BTS aménagements paysagers

Le centre de formation ouverte à distance (Foad) Eduter-Cnpr lance à la rentrée de septembre 2014 un cursus BTS aménagements paysagers.

Cette formation s'adresse aux personnes ayant au minimum le niveau Baccalauréat ou justifiant d'au moins trois années d'expérience professionnelle. Elle permet d'accéder à des postes d'agent technique, de chef d'équipe, chef de chantier, conducteur de travaux, etc.. 
Le parcours de formation comprend un accompagnement individualisé en ligne, des échanges avec l’équipe pédagogique et les autres stagiaires, des livrets de cours, des ressources numériques et un stage en entreprise.

Formation BTSA aménagements paysagers à distance

lundi 5 mai 2014

La filière agroalimentaire reste active

En France, l’agroalimentaire est une filière très diversifiée : on y retrouve des industriels spécialisés dans le lait, la viande, le poisson, les fruits et légumes, les corps gras, mais aussi les produits de la boulangerie-pâtisserie, la chocolaterie, la confiserie, sans oublier les plats préparés ou encore la fabrication d’aliments pour les animaux. Et cette liste n’est pas exhaustive !

Brigitte Diez, Annie Jestin et Adeline Sorin nous apportent leur éclairage sur cette filière qui, avec plus de 400 000 salariés et près de 160 milliards d’euros de chiffre d’affaires, représente le premier secteur industriel français.


Dans toutes ces industries agroalimentaires (IAA), on peut retrouver une grande diversité de métiers. Les métiers de la production représentent les deux tiers des emplois (opérateur de fabrication, conducteur de ligne, chef d’équipe, responsable de production).
Les lignes de fabrication étant en grande majorité automatisées, il existe de forts besoins en maintenance (technicien de maintenance, chef d’équipe maintenance, responsable maintenance).
La qualité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement sont aussi des problématiques centrales au sein des IAA et on trouvera donc logiquement des postes tels que technicien qualité, animateur QHSE, responsable qualité…
On peut également citer les métiers de la recherche et du développement (formulateur, technicien, ingénieur R&D…).
Une fois fabriqués, les produits doivent encore être vendus et expédiés, d’où les postes liés à la vente (attaché commercial, chef de secteur, chargé d’affaires…), au marketing (chargé d’études marketing, chef de produit…) ou encore à la logistique (responsable exploitation d’unité logistique, d’entrepôt…).
Sans oublier toutes les fonctions supports utiles au bon fonctionnement des entreprises (administration, comptabilité, contrôle de gestion, finance, ressources humaines, informatique…).

La filière agroalimentaire en détail

Recrutement : répondre aux attentes de la génération Y

Les jeunes diplômés de la génération Y, c'est à dire ceux nés dans les quatre-vingt, veulent "travailler dans des entreprises qui encouragent l’esprit d’innovation, développent leurs compétences et souhaitent les voir jouer un rôle positif dans la société". C'est l'une des conclusions d'une enquête du cabinet Deloitte auprès de jeunes diplômés de 28 pays.

En France, plus de la moitié (52 %) se déclarent même prêts à travailler de façon autonome en exploitant les outils numériques si leur entreprise ne répond pas à leurs attentes. 32 % seulement pensent que les dirigeants actuels ont la capacité de développer la créativité de leurs collaborateurs (contre 45% tous pays confondus).

Etude Deloitte : ce que la génération Y attend des entreprises

jeudi 1 mai 2014

Le secteur du vin retrouve son équilibre

D’après les derniers chiffres dévoilés par l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du
vin), la superficie viticole mondiale totale est restée quasiment stable en 2013, avec 7,436 millions d’hectares (Mha). « Depuis la fin du programme communautaire de régulation du potentiel de production viticole, le vignoble européen a cessé de diminuer et reste quasiment au même niveau que l’année précédente avec 3,481 Mha, explique l’OIV.

En revanche, comme dans les années précédentes, les vignobles en Chine (+ 20 000 hectares par rapport à la superficie de 2012) et en Amérique du Sud (+ 3 000 hectares en Argentine et 2 000 hectares au Chili) continuent à progresser. »

La production de vin a pour sa part augmenté de près de 22 millions d’hectolitres (Mhl) pour atteindre les 276,6 Mhl. « L’Italie a produit près de 45 Mhl et l’Espagne serait, avec 42,7 Mhl vinifiés, le deuxième producteur mondial de vins en 2013, suivie de la France avec 42 Mhl », précise l’OIV. Les États-Unis affichent une production importante avec 22 Mhl, tout comme l’Argentine (15 Mhl), le Chili (12,8 Mhl), l’Australie (12,5 Mhl) ou encore l’Afrique du Sud (11 Mhl). En revanche, la production chinoise enregistre une légère décroissance (17,7 Mhl, soit - 15 % par rapport à l’année précédente).

Quant à la consommation mondiale de vin, elle se stabilise. « La reprise espérée qui marquerait la fin de la crise financière et économique débutée en 2008 tarde toujours à se manifester, note l’OIV. Les éléments à disposition à cette période de l’année indiqueraient un niveau de 238,7 Mhl de vin consommés dans le monde. »